Politique

Revirement d’opinion – Al-Sadr fait une proposition pour résoudre la crise irakienne


Le dirigeant du courant sadriste irakien Moqtada al-Sadr, le samedi, a proposé que « tous les partis » présents dans la scène politique depuis la chute de Saddam Hussein, y compris son parti, renoncent aux postes de gouvernement qu’ils occupent pour permettre la résolution de la crise politique en Irak.

Al-Sadr, qui reste influent et imprévisible, a la capacité de sortir l’Irak de l’impasse dans laquelle il se trouve depuis les élections d’Octobre 2021.

L’Irak n’a plus de nouveau Premier ministre ni de nouveau gouvernement depuis lors, les forces chiites n’ayant pas réussi à s’entendre entre elles.

Les demandes d’al-Sadr

Le courant sadriste exige la dissolution du parlement et la tenue d’élections législatives anticipées, tandis que le cadre de coordination pro-iranien veut que ces élections soient tenues à des conditions, et demande la formation d’un gouvernement avant les élections anticipées.

Moqtada al-Sadr, samedi, a considéré que sa demande antérieure de dissoudre le Parlement et d’organiser des élections anticipées était moins importante pour le moment et a ajouté une nouvelle exigence, transformant clairement sa position.

Dans un tweet, al-Sadr a écrit qu’il y avait quelque chose de plus important que la dissolution du parlement et la tenue d’élections anticipées. Le plus important est de ne pas impliquer tous les partis et personnalités impliqués dans le processus politique depuis l’occupation américaine de 2003 jusqu’à aujourd’hui (…) y compris le courant sadriste, le parti qu’il dirige.

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Il a poursuivi : « Je suis prêt à signer une convention qui l’inclurait dans un délai maximum de 72 heures », déclarant que « si cela n’est pas possible, il n’y a pas de place pour la réforme », mais al-Sadr n’a pas dévoilé le nom des personnes qu’il a l’intention de nommer à la tête du prochain gouvernement.

Les positions d’al-Sadr

Son slogan le plus remarquable depuis le début de la crise est la lutte contre la corruption; son parti ne fait pas partie du gouvernement actuel mais a joué un rôle important dans certains ministères ces dernières années.

Ses partisans ont continué pendant un mois à se tenir à l’intérieur et autour du bâtiment de la Chambre des représentants et ont brièvement assiégé le Conseil supérieur de la magistrature.

Ce mois-ci, l’actuel Premier Ministre Moustafa al-Kazimi a lancé un « dialogue national » pour tenter de sortir l’Irak de l’impasse. Mais les représentants et les dirigeants du mouvement sadriste ont boycotté cette initiative et ont estimé qu’elle n’avait « produit que quelques points qui ne sont pas beurrés et ne chantent pas la faim ».

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