Moyen-Orient

Irak: Al-Sudani réussira-t-il à former un gouvernement ? Détails


Le chef du Gouvernement iraquien, le Président Mohammed Shia Al-Sudani, a confirmé qu’il poursuivait les discussions avec les blocs politiques au sujet de la mise à jour de la bibliothèque ministérielle et de sa présentation au Parlement iraquien.

Dans les mois à venir, Mohammed Chia al-Soudani devra démontrer qu’il dirige et gère le Gouvernement iraquien, en démentant les espoirs que l’ancien Premier Ministre, Nouri Al-Maliki, serait un « Gouverneur de facto » ou un « Gouverneur de derrière le rideau », selon les nombreuses descriptions qui ont été données pour ce qui sera le nouveau gouvernement.

Étant donné que de nombreuses sources dans le cadre de coordination avaient donné l’impression que al-Soudani avait été choisi à l’origine parce qu’il était «faible»; Il n’est pas fondé sur un grand bloc parlementaire (trois députés), et les « cadres » ont proposé son nom comme « compromis » après qu’il y ait eu des désaccords sur d’autres noms, en particulier entre la « Coalition pour l’état de droit » d’al-Maliki et le « Courant de la Conquête » de Hadi al-Ameri. Ces sources ont indiqué que l’Iran avait accepté al-Soudani dès son nom, parce qu’il correspondait aux spécifications qu’il voulait succéder à Moustafa al-Kazimi qu’il avait dû approuver en 2020, dépassant ainsi l’incapacité imposée par le fait que les parties de la Maison chiite avaient accepté un seul candidat.

Crise politique

La crise politique, qui a duré un an, a pris fin de manière peu satisfaisante pour toutes les parties. Elle a même marqué une fin triste pour certains en Irak et à l’étranger, mais elle n’est pratiquement pas sortie de la formule de gouvernance de Téhéran de 2006, avant même le retrait américain en 2011. Elle est fondée sur un équilibre des ministères et des équilibres entre les composantes et à l’intérieur de chaque composante, pas sur le renforcement de l’État pour qu’il appartienne à tous les Irakiens.

La domination iranienne a affirmé qu’il ne pouvait y avoir une seule loi à la disposition des Irakiens. Il y a même des milices au-dessus de toute loi, comme le démontre le fait que les perdants de l’élection de 2021 ont interrompu les avantages constitutionnels et ont d’une manière ou d’une autre réussi à se « réhabiliter » pour s’imposer de nouveau à des électeurs qui n’avaient pas voté.

Difficultés rencontrées dans la formation du gouvernement

De son côté, Abdulkareem Al-Wazzawi, l’analyste politique irakien, affirme que al-Soudani réussira à former un gouvernement irakien mais que c’est difficile à cause des divergences d’opinion et d’opinion et de l’opposition au plus grand courant en Irak, Sadr Eid.

Il a ajouté : « Tout ce qui précède, si l’on y ajoute la faiblesse des partis kurdes, et la relation du al-Soudani avec Nouri al-Maliki, le président du parti Dawa pro-iranien, seront autant de difficultés, même s’ils se rallient à l’Iran ».

L’analyste politique irakien a fait remarquer qu’il y avait des scénarios prévus avec une opposition armée de la part du courant sadriste, mais que ces scénarios pourraient être calmés par un cambriolage et la direction par l’Iran de Moqtada al-Sadr, puisque le gouvernement d’al-Soudani est fortement soutenu par l’Iran et al-Maliki, et que la situation en Irak ne peut être rectifiée que par une intervention internationale.

Complexité de la tâche

Dans le même ordre d’idées, l’analyste politique irakien Hassan Al-Shammari a souligné que les scénarios de formation du gouvernement étaient dominés par des prises de position conflictuelles entre les forces politiques qui voulaient mettre en place des quotas. Cette question a été l’occasion de la convocation du gouvernement par al-Soudani, et par conséquent de l’ajournement des sessions du Parlement, ce qui montre l’ampleur de la crise et des luttes des forces politiques.

Dans ses déclarations, Al-Shammari a soutenu que le scénario de la formation se déroulerait en deux phases, à savoir une étape où le Premier Ministre désigné lui donnerait confiance dans le prochain parlement et proposerait 17 ministères ou plus, ce qui mettrait fin à la paralysie politique des partis et ajouterait aux défis auxquels le prochain gouvernement serait confronté le dossier des services, le dossier anti-corruption, le dossier des armes individuelles et le dossier de politique étrangère.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page