Moyen-Orient

Après une série de démissions gouvernementales, la crainte d’une nouvelle crise politique en Irak


La décision du Premier Ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani d’annuler plusieurs nominations de hauts responsables – dont son prédécesseur Moustafa al-Kazimi avait été nommé – a suscité des inquiétudes sur le fait que l’Irak entrerait dans une nouvelle crise politique en raison de l’aggravation des crises économiques, en particulier après que le Conseil des ministres a approuvé les opérations de licenciement, notamment le chef des services de renseignements Raed Juhi et le chef des services de sécurité nationale Hamid Al-Shatari, tandis que le général de division Taleb Shajati, chef des services de lutte contre le terrorisme, a été nommé chef des services de renseignement, selon les informations qui ont été échangées.

Nouveaux doutes

D’après le journal londonien Moyen-Orient, al-Soudani a défendu sa décision en affirmant que « la décision de la Cour fédérale est contraignante et exécutoire par le gouvernement », et le nouveau Premier ministre a reconnu que ces arrêtés pouvaient éveiller des soupçons, mais a assuré les Irakiens qu’ils n’impliquaient pas une politique d’exclusion.

Al-Soudani annule plusieurs nominations proposées par al-Kazimi après les élections d’octobre 2021, en se référant au statut « provisoire » de l’ancien gouvernement. « Selon la Cour suprême, le gouvernement provisoire n’est pas habilité à effectuer de telles nominations de haut niveau ».

Le journal a indiqué que, sur la base de l’arrêt rendu par la Cour suprême fédérale et du programme ministériel, le Conseil des ministres avait approuvé l’annulation de toutes les ordonnances exécutives émises par le précédent gouvernement concernant la nomination des chefs d’organes qui n’étaient pas affiliés à un ministère, des grades spéciaux, des directeurs généraux, des personnes relevant de leur juridiction et des personnes percevant un salaire égal à compter du 8 octobre 2021.

Recouvrement des sommes pillées

Le journal londonien a confirmé que al-Soudani avait rencontré la Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Iraq, Janine Henis Blaskert, et a exhorté la communauté internationale à aider l’Iraq à recouvrer ses fonds pillés, et le Premier Ministre a demandé le retour des personnes condamnées par les autorités judiciaires iraquiennes impliquées dans des affaires de corruption.

Pour sa part, Hennis-Plasschaert a offert son aide par le biais de programmes de formation et d’appui logistique des Nations Unies à l’action menée par le Gouvernement pour lutter contre la corruption et la réduire.

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