Moyen-Orient

Après le rejet du dialogue national, le Liban craint une aggravation de la crise politique


Les chances du Liban de parvenir à un consensus sur le successeur de l’ancien Président Michel Aoun, qui a pris fin lundi dernier, ont été réduites après que le Président de la Chambre des représentants Nabih Berri a annulé une précédente invitation à se réunir entre les principaux partis politiques et tenté de parvenir à un accord sur un candidat à la présidence.

Ignorer le dialogue

Dans une brève déclaration, le Président du Bureau de la Chambre des représentants a déclaré que Berri ne serait pas en mesure d’appeler à un dialogue sur le modèle de l’opposition exprimée par les Forces armées libanaises et le Mouvement patriotique libre.

Le journal londonien Middle East a publié un reportage affirmant que les deux plus grands blocs chrétiens de la région, très influents, ont décliné l’invitation de Berri, parce que ses dirigeants étaient des candidats naturels à la présidence. L’ancien politicien chrétien et ministre Sajaan Qazzi a déclaré que « Le moment est venu d’élire un président, pas celui du dialogue ».

Compte tenu du refus des partis chrétiens d’ouvrir une nouvelle fenêtre de dialogue, des sources proches de Berri ont confirmé qu’il respectait les choix des blocs, et les mêmes sources ont affirmé que l’appel au dialogue n’était pas un crime, mais qu’il restait une vertu, même si certaines parties s’y opposaient, si le dialogue n’était pas un moyen de résoudre les crises, comment pourrait-il être géré autrement ?Ils ont souligné que l’appel au dialogue de Berri, qui se limitait à une seule question, à savoir l’élection du Président, se fondait sur les efforts de « réunification des Libanais ».

Confrontation électorale

Selon le journal, le refus des blocs majoritaires du Parlement de dialoguer complique la crise politique actuelle, car il n’y a pas de moyen d’unifier le côté libanais profondément divisé, tandis que des sources libanaises soutiennent que fermer la porte du consensus entraînera probablement une confrontation parlementaire, faisant remarquer que le candidat qui aura obtenu le plus de voix gagnera si le quorum est atteint.

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