Grand Maghreb

Dirigeants dissidents: Ennahdha tombe pour toujours du fait des politiques de Ghannouchi


Un état de désintégration et de division règne sur le mouvement Ennahdha (Tunisie), sous les accusations successives des dirigeants extrémistes, dont le chef Rached Ghannouchi.

Division interne

Un groupe de dissidents du mouvement Ennahdha en Tunisie s’en prend au président Rached Ghannouchi pour ce qu’ils appellent des manœuvres répétées. 

Ghannouchi clame de temps à autre qu’il a l’intention de quitter son poste, mais il revient sur sa décision en usant de mensonges pour rester sur le devant de la scène politique tunisienne.

Politiquement fini

De son côté, Imad Hamami, un juriste tunisien et ancien dirigeant d’Ennahdha, décrit Rached Ghannouchi comme un « état pathologique », affirmant que les actions du président d’Ennahdha reflètent sa détermination à rester un président à vie, considérant qu’il s’agit d’une « fin politique » à perpétuité, en avançant que ceux qui l’entourent actuellement au sein du mouvement sont « une catégorie incompétente avec des intérêts liés à celui-ci », faisant remarquer que le mouvement des Frères est la principale cause de la crise économique et sociale que traverse le pays.

La fin d’Ennahdha

Dans le même ordre d’idées, Kareem Abdeslam, l’un des dirigeants dissidents d’Ennahdha, a affirmé que Rached Ghannouchi avait éliminé le mouvement Ennahdha politiquement et socialement par ses politiques extrémistes, ajoutant que la population de toutes les communautés avait perdu confiance dans Rached Ghannouchi et son mouvement, et que le mouvement terroriste était en train de se défaire de toute sa responsabilité dans les crises et le terrorisme qui ont ravagé le pays tout au long de son mandat.

Il a ajouté que le mouvement Ennahdha en est au pire de la période, en raison de ses dirigeants qui ont mené le mouvement dans l’impasse et les crises continues avec les Tunisiens. Il a ajouté que le mouvement des Frères a connu de nombreuses démissions au cours de la période écoulée depuis les résolutions de juillet, en raison du manque de confiance à Ghannouchi, qui a provoqué l’effondrement du mouvement Ennahdha en Tunisie, car ce n’est pas la première fois que le président de Ennahdha se déclare prêt à renoncer à la présidence et à quitter la vie politique.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page