Politique

Tunisie : L’adoption de la nouvelle constitution écrit la fin tragique du mouvement Ennahdha


Le mouvement Ennahdha en Tunisie vit dans un état de désintégration après l’adoption de la nouvelle Constitution par l’État tunisien, qui confirme l’échec de ce mouvement de population dans la rue tunisienne et le fait que l’opinion publique est devenue permanente dans les politiques actuelles du pouvoir dirigé par Kaïs Saïed, qui a ratifié la nouvelle Constitution hier, donnant ainsi un signal d’alarme.

Ratification de la Constitution

La nouvelle constitution est le dernier front de confrontation entre Saïed et les Frères de Tunisie. Le Président tunisien a annoncé la fin du mois de Mars dernier la dissolution du Parlement à majorité des Frères, huit mois après la suspension de ses travaux le 25 Juillet 2021, par des mesures extraordinaires, Saïed accuse les députés d’Ennahdha de chercher « à diviser le pays et à semer la discorde ».

Les dirigeants d’Ennahdha sont accusés par la justice tunisienne de participation au terrorisme et à la corruption, en particulier Rached Ghannouchi, qui dirige le mouvement à une époque de crise économique, sociale et politique en Tunisie.

Un coup dur

L’analyste politique tunisien Bassel Al Tarjman a expliqué : « Le mouvement d’Ennahdha vit dans un krach majeur suite au succès de la Constitution tunisienne, ratifiée par le Président tunisien, et qui a fini par porter le coup final au groupe terroriste, ainsi qu’à tous ceux qui les soutiennent en Tunisie. Le mouvement des Frères est en jeu alors que le peuple tunisien refuse une fois de plus l’existence de ce mouvement dans la scène ».

L’analyste politique tunisien a ajouté que la ratification par le président tunisien de la nouvelle constitution de la Tunisie était une véritable fin pour Ennahdha, et un début de transmission du message à la nouvelle République qui opère actuellement en Tunisie et qui se prépare à une future bataille électorale.

Les Tunisiens attendent avec impatience les procès immédiats et immédiats contre Rached Ghannouchi, les membres du Conseil consultatif d’Ennahdha et ses militants dans les affaires de terrorisme et de corruption, ainsi que le dossier de l’Association pour le développement, qui est accusée de recevoir des fonds de l’étranger, et il y a des appels à la mise en œuvre de procès urgents contre ceux qui ont été impliqués dans des affaires contre le peuple tunisien ces dernières années.

Une fin tragique pour les frères

L’analyste politique tunisien Mondher Guefrach, pour sa part, a déclaré : Le peuple tunisien rédige le dernier chapitre politique du mouvement Ennahdha après le succès de la promulgation de la Constitution et de son application officielle; tous ces succès successifs contre le mouvement Ennahdha marquent une fin majeure pour les Frères, politiquement et socialement.

L’analyste politique tunisien a ajouté que l’État tunisien, en entérinant sa constitution, écrit la fin finale du mouvement des Frères en Tunisie, et que la prochaine bataille électorale sera sans Ennahdha et ses partisans.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page