Grand Maghreb

Kaïs Saïed apporte de nouveaux amendements à la loi électorale; Détails


Le Président tunisien Kaïs Saïed a exprimé son intention d’amender la loi électorale régissant les élections législatives prévues pour le 17 Décembre; En réponse à ce qu’il appelle le « devoir national ».

Selon une déclaration de la présidence tunisienne, publiée par l’Agence d’information officielle de l’Afrique, Saïed a déclaré que la modification du décret relatif aux élections, en particulier après qu’il eut été constaté que plusieurs membres des conseils locaux n’avaient pas joué le rôle qui leur avait été attribué par la loi, étaient devenus un marché de vente et d’achat.

Selon cette déclaration, Saïed a indiqué que ce qu’il a appelé le « devoir national » exigeait de réduire ce phénomène, si la législation en vigueur n’avait pas atteint ses objectifs.

En Septembre dernier, Saïed a publié un décret présidentiel organisant les élections, qui comprend un système de vote pour les individus plutôt que pour les listes, et exige des candidats qu’ils recueillent au moins 400 motions d’électeurs, dont la moitié sont des femmes.

Elles doivent représenter 25 % du total des inscriptions parmi les jeunes de moins de 35 ans.

Comme d’habitude, Ennahdha, qui dirige les opérations électorales, tente de discréditer les intentions du président Saïed. Ennahdha a renouvelé son appel à « unir ses efforts pour contrer ce qu’il appelle le coup d’État, et intensifier les manifestations contre le pouvoir », mettant en garde contre la loi électorale.

Dans une déclaration publiée hier, le Mouvement des pays non alignés a affirmé que « l’autorité actuelle dirigée par Kaïs Saïed est responsable de la corruption de la vie politique et de la transformation de la crise économique en un désastre qui menace les personnes et leurs moyens de subsistance ».

Elle appelle à « œuvrer pour la restauration de la démocratie et la préservation des acquis de la révolution dans la liberté, la démocratie et la dignité nationale ».

Les prochaines élections anticipées sont l’une des mesures prises par le président Saïed dans le cadre de l’extraordinaire, et comprennent la dissolution du Parlement et du Conseil judiciaire, la promulgation de lois par décret présidentiel et l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution le 25 Juillet 2021.

Les composantes de l’opposition tunisienne, y compris le Front de salut national (FSN), qui comprend Ennahdha, ont appelé au boycott des prochaines élections et appelé à leur échec.

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