Kaïs Saïed lance une nouvelle attaque contre les Frères Musulmans – Détails
Le Président tunisien Kaïs Saïed s’est rendu, hier, à Béni Khiar, au nord-est de la Tunisie, pour une visite non déclarée à l’occasion de laquelle il a supervisé la session préliminaire pour la création de la Société nationale d’aménagement du territoire.
Dans un discours, Saïed a déclaré que « ceux qui parlent de salut, de fronts et de dictature, et de tous les médias, savent qu’ils sont évincés », en référence implicite au Front des Frères, selon l’agence officielle Tunisie-Afrique.
Et il ajouta: Quelle dictature? Qui l’a poursuivi pour sa position ?, expliquant : « Nous sommes passés du parti unique au lobby unique, les admirateurs qui se sont unis aujourd’hui, sont devenus des alliés, et ont oublié en 2013, quand ils dansaient devant le Conseil, ils sont devenus des alliés. Il y a une loi, et le pays doit être nettoyé ».
Il se moque de ses menaces: « Mourir serait mieux que vivre sans dignité ».
À propos de la nouvelle Constitution, le Président tunisien a affirmé que « la Constitution garantit à chacun l’ensemble des droits inscrits dans la nouvelle Constitution ».
Le président de la République tunisienne la décrit comme « bien plus que les droits énoncés dans la Constitution dite de 2014 qui leur était subjuguée et gagnée », en référence aux Frères musulmans, ajoutant: « ces constitutions furent placées à l’échelle comme des vêtements et des chaussures ».
Il affirma que « le nouveau code électoral n’excluait personne, puisque l’électeur donnait un mandat au député pour le représenter, et que l’élu devait rendre des comptes à son électorat, si celui-ci n’avait pas confiance en lui ».
La Tunisie se prépare aux élections législatives du 17 Décembre prochain et sera soumise au système de vote individuel et non à des listes.
