Grand Maghreb

17 Décembre en Tunisie – Le bourreau des Frères musulmans et leur tombe


On ne peut pas revivre et redonner vie à l’histoire des peuples pour qu’ils puissent recevoir de meilleurs envois d’espoir.

Il ne faut qu’une voie corrective, comme en Tunisie, un pays qui s’est révolté il y a plus de dix ans pour exiger une scène qu’il adapte à ses exigences, mais les griffes des Frères Musulmans étaient la centrifugeuse, se sont effondrées sur la scène et ont provoqué une vague de colère qui a détourné leur cible et les rêves de leurs auteurs.

Le 17 Décembre 2010; l’étincelle des manifestations sociales a commencé dans la province de Sidi Bouzid, dans l’ouest de la Tunisie, après que le jeune et vendeur ambulant Mohamed Bouazizi a mis le feu à son corps pour protester contre une intervention policière.

Alors que les Frères ont tenté, au cours des années de règne, d’effacer cette date et ont proclamé le 14 Janvier de chaque année un « Jour national de la révolution », le président actuel, Kaïs Saïed, a insisté pour rétablir les faits et rendre les permis crédibles, et a annoncé avant un an que l’histoire soit modifiée au 17 Décembre.

Dans le même ordre d’idées, les élections parlementaires, qui sont les dernières étapes de la réforme du Président en vue de l’édification d’une nouvelle république, ont été identifiées au cours de la même date, pour célébrer le symbole avec le cœur des Tunisiens, bien qu’aujourd’hui se tienne le samedi, alors que les Tunisiens continuent de faire valoir tous leurs droits électoraux le dimanche de leur semaine officielle.

Sa décision répond à l’appel des habitants de Sidi Bouzid et d’autres Tunisiens à l’adoption officielle de cette date comme un « Jour de la Révolution », mais les Frères, qui faisaient partie du gouvernement depuis 2011, l’ont ignorée, feignant la provocation et ignorant les exigences d’une grande partie des Tunisiens.

Samedi, les Tunisiens ont voté pour des élections législatives qui marquent la dernière étape de la « feuille de route » du président dans un processus de réforme qui extraire le pays de l’apathie des Frères Musulmans.

Les Frères entre deux stations

Le 17 Décembre 2010, les Frères musulmans n’étaient plus au nombre des manifestants demandant le changement, et n’existaient plus plus lors de l’expansion des manifestations.

Toutefois, alors que l’espace politique était vide et plongé dans le chaos de l’époque, le leader des Frères Rached Ghannouchi est retourné d’Angleterre avec une promesse de non-participation à la vie politique.

Mais son règne ne dure que quelques semaines, puis il s’effondre sur les murs de l’État, éclipsant les idées confuses qui prévalent généralement dans les stations-relais, gouvernant le pays pendant dix ans avec des performances médiocres, aggravant la pauvreté, les crises et les divisions.

Une décennie noire a vu le jour, le 25 Juillet 2021, en réponse à des appels populaires pour le renversement d’un gouvernement autoritaire qui a fait des ravages dans le pays et a fait de sa jeunesse un foyer d’extrémisme.

C’est à partir de là qu’elle a commencé à conclure ses stations aujourd’hui, à la même date que la Confrérie a pris comme exutoire pour surfer sur les revendications des manifestants, afin que le 17 Décembre se transforme en une journée où les Tunisiens écriraient la dernière ligne en l’ère de l’organisation terroriste.

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