Grand Maghreb

Les campagnes électorales commencent, le peuple se prépare à achever la construction des institutions tunisiennes et à vaincre les Frères musulmans


La campagne électorale a débuté en Tunisie, vendredi, et a duré trois semaines avant de se rendre aux urnes le 17 décembre, alors que des tentatives menaçantes de perturber le processus électoral, le coup final d’un mouvement terroriste, et la fin de la période de domination du groupe terroriste sur le pouvoir en Tunisie.

Dernière étape

Selon les statistiques officielles publiées par la Haute Commission électorale indépendante, 1 052 candidats se présentent dans 151 circonscriptions, réparties sur 24 wilayas, et seulement trois candidats à l’étranger, laissant sept circonscriptions extérieures sans candidats. Les élections du 17 décembre, qui coïncident avec le 12e anniversaire de la révolution tunisienne, seraient la dernière étape de la « feuille de route » lancée par le président tunisien l’an dernier, pour sortir de ce qu’il appelle la « phase d’exclusion », en réponse aux manifestations qui ont éclaté dans tout le pays, appelant alors à la fermeture du Parlement, et à la comptabilité de la classe politique qui gouvernait le pays, ce qu’il considère comme des « noirs »; Il participe à la campagne électorale « Pour la victoire du peuple », réunissant des personnalités et le Courant populaire, le Mouvement du peuple nationaliste, le Mouvement du 25 juillet et le Mouvement de Tunisie vers l’avant, ainsi que des indépendants.

Tentatives malveillantes

Pour sa part, Oussama Aouidet, dirigeant du Mouvement du peuple tunisien et analyste politique, affirme que la volonté du peuple tunisien est vouée à l’échec dans toute tentative malveillante visant à détruire le pays et à perturber le déroulement des élections prévues pour le 17 décembre prochain.

L’analyste politique tunisien Aouidet a ajouté que la plupart des Tunisiens étaient parfaitement conscients du fait que Ennahdha, au pouvoir depuis 2011, avait la responsabilité d’introduire le terrorisme en Tunisie, d’appauvrir davantage la population, d’aggraver la situation économique et sociale, et de demander des comptes sur les années de règne. Les tentatives et les projets de ce mouvement terroriste n’auraient aucune incidence sur le processus électoral en Tunisie.

Étape clé

De même, Mondher Kafrash, président du Front du salut de la Tunisie, a souligné que les prochaines élections législatives constitueraient un pas décisif dans l’histoire du pays pour achever la mise en place des institutions après la période difficile des Frères musulmans, qui a vu la percée des institutions.

Il a ajouté que les indicateurs de participation électorale sont positifs, indiquant que le peuple tunisien se trouve à un moment historique dans la construction d’institutions sur la voie d’un développement équitable et sans exclusive et qu’il mettra fin à toute tentative ou complot terroriste visant à déstabiliser le pays et ses potentialités.

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