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Pourquoi le Qatar a-t-il refusé la présence des Syriens et des Yéménites à la Coupe du Monde 2022 ?


Un certain nombre de réfugiés syriens ont été déçus de voir que leur tentative d’assister à la Coupe du Monde au Qatar a échoué en raison d’une mesure de restriction de la part du gouvernement qatarien, après que le Qatar ait privé des centaines de Syriens d’assister aux matchs de la Coupe du Monde de Doha qui ont débuté hier, sans raison ni justification.

Oppression sans cause

Des sources bien informées ont révélé que plusieurs Syriens ont été empêchés de visa pour assister à la Tunisie dans le cadre d’une persécution évidente de leurs enfants, et que de nombreux Syriens ont tenté de se rendre au Qatar pour suivre les matchs de la Coupe du monde 2022, mais que les autorités qatariennes ont refusé de leur accorder un visa, alors qu’ils avaient tenté de se rendre à travers des aéroports européens.

De nombreux Yéménites ont confirmé que le Qatar avait annulé les cartes « Hayya » qui leur avaient été délivrées et leur a interdit l’entrée sur leur territoire pour assister aux matchs sans raison légale ou déclarée.

Paradoxe qatari

Pour sa part, Human Rights Watch déclare que le Qatar a signé les années précédentes la première loi de la région du Golfe qui définit les procédures et les conditions d’asile dans le pays, mais qu’elle ne remplit pas ses obligations internationales, notamment en ce qui concerne les restrictions à la liberté de circulation et d’expression, l’article premier de la loi sur l’asile du Qatar qualifiant le réfugié de réfugié politique, le qualifiant de « réfugié politique », de « personne extérieure à son pays de nationalité, de pays où il a sa résidence permanente si elle est apatride, et ne peut ou ne veut pas retourner dans son pays en raison de la crainte justifiée d’être condamné à mort, de subir des châtiments corporels, de torture, de mauvais traitements cruels ou dégradants, de persécutions ou de persécutions en raison de sa race, de sa religion ou de son appartenance politique ou de sa religion ». L’article 9 accorde aux réfugiés reconnus le droit à un document de voyage pour l’emploi, les allocations chômage, le culte ou les poursuites, ainsi qu’à des services de santé, d’éducation et de logement publics.

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