Santé

Cette vitamine présente dans les légumes verts peut réduire votre risque


Plus on vieillit, moins la chute est banale. Avec l’âge, le risque de fracture augmente et il nécessite parfois une hospitalisation. Certaines personnes sont plus susceptibles d’être touchées en raison de leurs antécédents médicaux, de leur maladie, de leur consommation d’alcool ou de leur manque d’activité physique. Mais à l’inverse, d’autres semblent plus protégés contre le risque de fracture lié à la chute. D’après une étude publiée dans la revue spécialisée Food & fonctiondiet contribue à une bonne santé osseuse et peut donc réduire ce risque.

Une étude sur les liens entre la vitamine K1 et le risque de fracture

Ce travail, réalisé par des chercheurs australiens, est basé sur la participation de 1 400 femmes âgées de plus de 70 ans. Ils ont été suivis pendant plus de 14 ans pour observer leur risque de fracture de la hanche et d’hospitalisation. Pendant ce temps, ils répondaient régulièrement à des questionnaires sur leur régime alimentaire. Les scientifiques se sont particulièrement intéressés à la quantité de vitamine K1 consommée par les participants. Ce nutriment est notamment présent dans l’huile de chou, d’épinard, de brocoli, d’algue, de fenouil, de cresson, de soja ou de colza.

Fracture de la hanche : K1 réduit de moitié le risque d’hospitalisation

Les résultats de cette étude montrent que les femmes qui ont consommé plus de 100 microgrammes de vitamine K1, l’équivalent d’environ 125 grammes de légumes-feuilles par jour, avaient un risque de fracture de 31 % inférieur à celui des participantes qui en consommaient moins de 60 microgrammes par jour. En ce qui concerne les hospitalisations liées à une fracture de la hanche, les femmes qui consommaient le plus de vitamine K1 avaient un risque réduit de moitié. « Nos résultats sont indépendants de nombreux facteurs de risque établis pour les fractures, y compris l’indice de masse corporelle, l’apport en calcium, les taux de vitamine D et la maladie. », précise le Dr Marc Sim, le principal auteur de cette étude.

Comment expliquer l’effet protecteur de la vitamine K1 contre le risque de fracture ?

Ce chercheur, dont les travaux portent notamment sur l’impact de la nutrition sur la fonction musculosquelettique, rappelle que cette vitamine est également associée à une meilleure santé cardiovasculaire. Dans le cas de la fonction osseuse, les bénéfices de la vitamine K1 pourraient être liés à son impact sur la sécrétion d’ostéocalcine, ces protéines font partie des composants osseux et participent à la fixation du calcium. Selon l’auteur, des essais médicaux ont montré que des apports alimentaires en vitamine K1 inférieurs à 100 microgrammes par jour peuvent être trop faibles pour permettre ce processus. « La vitamine K1 peut également favoriser la santé des os en inhibant divers agents de résorption osseuse », dit-il. Pour tirer le meilleur parti de ce nutriment, il recommande de consommer au moins 100 grammes de vitamine K1 par jour, « soit l’équivalent d’une à deux portions de légumes comme les épinards, le chou frisé, le brocoli et le chou ».

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