Politique

Turquie – Une étude révèle le déclin de la popularité d’Erdoğan avant les élections de 2023


Dans un nouvel indice de popularité défavorable du président turc Recep Tayyip Erdoğan, sur fond de politique étrangère agressive et économique qui a poussé l’économie turque au bord du gouffre, une nouvelle étude du Centre d’études sociales Yöneylem a révélé que 55,6 % des personnes interrogées ne voteraient pas pour Erdoğan et que 10,4 % n’auraient pas pris la décision de participer aux élections.

Selon une étude publiée par le site Zaman en Turquie, seuls 31,9% des répondants ont déclaré qu’ils allaient voter pour Erdoğan, qui a annoncé son intention de se présenter aux prochaines élections présidentielles prévues pour juin 2023.

L’étude comprenait une question : allaient-ils voter pour Erdoğan, ou pour le candidat de l’opposition au moment de l’élection présidentielle ? 52,5 % des votants se sont prononcés en faveur du candidat de l’opposition.

Pour le candidat qui sera élu au second tour, 43,5 % des personnes interrogées ont déclaré : Ils voteront pour Kemal Kılıçdaroğlu, président du Parti républicain du peuple, alors qu’Erdoğan a obtenu 35,1% des voix.

49,4 % des participants ont confirmé qu’ils voteraient pour le maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, si le second tour avait lieu entre lui et Erdoğan, qui ne l’a soutenu que par 34,5 %.

L’étude, intitulée « Rapport sur la scène politique turque » pour le mois de juin en cours, concerne environ 2 700 personnes dans 27 États.

Lors des élections parlementaires, le parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement, a obtenu le soutien de 29,8 % des électeurs, le Parti républicain du peuple, avec 29,5 %, le Parti démocratique kurde, avec 10,3 %, le Parti d’action nationaliste, avec 6,9 % des voix, le Parti du progrès et de la démocratie avec 2,3 %, le Parti du bien-être avec 2,3 %, le Parti de la félicité avec 1 %, et le Parti du futur avec 1,9 % des voix.

Selon cette étude, 62 % des participants ont exprimé le souhait d’organiser des élections anticipées en novembre prochain.

Commentant les résultats de l’étude, la Coordonnatrice générale de la Fondation Drea Kumurgo a fait observer que le parti au pouvoir avait perdu un vote sincère : « La baisse des voix du parti au pouvoir est une simple régression, difficile à transformer. Nous surveillons de près si le parti au pouvoir entame une nouvelle phase, alors que le taux de participation diminue à moins de 30%, le parti au pouvoir commence à perdre une partie de l’électorat loyal ».

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