Les efforts de l’ONU réussissent-ils à résoudre la crise du pétrolier Safer malgré l’intransigeance des Houthis?
Un rapport des Nations unies a révélé qu’elle est en train de lever suffisamment de fonds pour sauver le pétrolier en décomposition au large de la côte yéménite et exposer toute la région à une catastrophe environnementale sans précédent.
La solution s’approche
Le pétrolier Safer, qui transporte plus d’un million de barils de pétrole, avertit les experts qu’il pourrait se désintégrer ou exploser à tout moment; Selon le magazine américain Forbes, qui a publié un rapport, « à compter du 1er septembre, nous avons promis 68 millions de dollars pour le sauvetage – soit une réduction de 12 millions de dollars par rapport à l’objectif de 80 millions de dollars fixé par les Nations Unies ». Les Nations Unies ont déclaré qu’elles « étudient de près les moyens de réduire les coûts de l’opération d’urgence et d’installer une capacité de remplacement à long terme du bateau au large du Yémen » Seulement 10 des 68 millions de dollars ont été effectivement livrés.
L’Intransigeance des Houthis
En mai, la manifestation de La Haye a récolté environ 33 millions de dollars, provenant d’un mélange de neuf gouvernements européens. Le mois suivant, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle allait donner 10 millions de dollars. A une moindre échelle, la campagne publique de financement participatif qui a débuté en juin a réuni environ 145 000 dollars, pour une population de 2 000 personnes. Elle a poursuivi que certaines sociétés privées avaient commencé à intervenir pour fournir une aide financière, le groupe HSA, la plus grande société privée du Yémen, annonçant le 25 août une contribution de 1,2 million de dollars à l’appui de l’appel d’urgence des Nations Unies lancé par le Safer Emergency Ship Agreement, devenant ainsi la première organisation privée à faire un don. Nabil Nasima Said, membre délégué de la Commission de la santé et de la population, a déclaré: « Vu qu’il y a toujours un important déficit de financement et que le temps est à court, l’immense conviction est que le secteur privé doit aller de l’avant », ajoutant: « Nous espérons que cette première contribution du secteur privé encouragera d’autres entreprises à contribuer à travers le monde ».
