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L’Organisation des Nations Unies dévoile les plans de Houthis pour retarder le sauvetage du navire Safer


Le Coordonnateur de l’action humanitaire du Yémen, David Gracelli, a révélé que la milice terroriste des Houthis n’avait pas l’intention de coopérer avec l’ONU pour résoudre la crise du pétrolier Safer.

Selon M. Gracelli, l’Organisation des Nations Unies a proposé aux rebelles Houthis de collaborer à la création d’un compte séquestre pour la vente de 1,1 million de barils de pétrole sur un pétrolier en décrépitude, en précisant que, bien qu’ils aient donné leur accord de principe, ils ne s’y engageraient pas.

Safer est l’outil de l’Iran pour menacer la région

Selon le journal international The National, le navire de Safer qui relie un pipeline à la ville riche en pétrole de Marib, est mouillé au large de Ras Eissa en mer Rouge, à la merci d’éléments des Houthis. La milice n’a pas assuré l’entretien d’un navire affrété depuis au moins 2016, ce qui fait qu’il constitue une menace sérieuse pour l’environnement de la Palestine et d’autres États tels que l’Arabie saoudite, l’Érythrée, Djibouti et d’autres États, en cas de marée noire ou d’explosion.

Le journal affirmait qu’un tel navire était devenu une bombe à retardement pour l’Iran et les pays du Moyen-Orient, mais que l’ONU pourrait boycotter ces projets avec l’Iran en signant un mémorandum d’accord avec les Houthis pour décharger le pétrole à bord d’un navire de fortune dans le cadre d’une opération d’urgence.

Il a poursuivi : Après cela, le plan était de remplacer Safer par un navire permanent mais les Houthis ont affirmé qu’ils ne verseraient aucune contribution financière à ce projet.

Danger imminent

Selon le journal, le principal objectif de Gracelli est actuellement de recueillir les 20 millions de dollars restants pour couvrir le coût de l’opération d’urgence de 80 millions de dollars, qu’il espérait pouvoir faire d’ici la fin du mois de juin.

Au début du mois, l’ONU a créé un fonds de financement collectif pour réunir 5 millions de dollars afin d’atteindre cet objectif.

Gracelli a déclaré : « La plupart des systèmes embarqués sur le navire sont en panne, y compris un système majeur de pompage du gaz inerte dans les chambres à huile, et l’oxygène présent dans l’atmosphère y est présent, de sorte qu’une petite flamme peut provoquer une explosion ».

Il a ajouté : « Le temps est crucial dans ce processus car, avec l’augmentation des courants, du vent et des perturbations en hiver, la probabilité d’une explosion nulle ou d’une marée noire augmente ».

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