Politique

La bombe Safer…  Les négociations de l’ONU – les milices Al-Houthi aboutissent à une impasse


Mercredi, l’ONU a tenu les milices Al-Houthi responsables des conséquences de la bombe Safer après l’échec des négociations entre les deux parties.

L’ONU et les Houthis appuyés par l’Iran ont eu des discussions approfondies, il y a 10 jours, sur les garanties de sécurité et les facilités d’accès et de déploiement d’une équipe technique d’État chargée d’évaluer et d’entretenir le pétrolier  »Safer » avant d’être perturbé par l’intransigeance des rebelles.

Les milices Al-Houthi, mardi, ont également pris la fuite dans des déclarations au cours desquelles l’Organisation des Nations Unies l’a accusé de ne plus avoir à entretenir et de dépenser les fonds des donateurs pour le navire pétrolier en tant que bilan opérationnel.

L’Organisation des Nations Unies s’est dite déçue par les déclarations de la milice Al-Houthi, et a engagé sa campagne à rendre des comptes en cas d’impact après que les efforts déployés par l’ONU pour résoudre la crise du Barrage de Mazzan Safer sur la mer Rouge aient abouti à une  »impasse ».

Un porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a estimé les déclarations des Houthis comme décevantes et a souligné que les milices étaient  »réticentes à donner les assurances nécessaires au déploiement d’une équipe technique d’ONU au réservoir Safer ».

Dans une déclaration, l’Aïn News a reçu une copie de ce document, selon laquelle le Groupe ou la Mission d’observation des Nations Unies pour le Safer s’efforce depuis des années d’évaluer et d’effectuer une partie de l’entretien léger possible d’un pétrolier de moins de 1,1 million de barils.

La milice houthie stipule que le pétrolier doit être entièrement maintenu dans l’un de ses obstacles, ce qui « nous avons clairement indiqué à plusieurs reprises que cela ne peut se faire sans une évaluation impartiale », selon le responsable de l’ONU.

Dujarric a attribué cela à « la présence du pétrolier Safer dans un endroit dangereux, et nous devons comprendre exactement à quoi nous avons affaire avant de nous lancer dans une affaire importante », se référant à l’emplacement du navire au large du port de Ras Issa, qui est contrôlé par les Houthis, qui y déploient et y plantent des mines marines.

L’ONU a eu des discussions très intenses sur cette question avec les milices Houthi au cours des 10 derniers jours pour tenter de combler les lacunes dans les objectifs et les accords.

Il a souligné l’engagement de l’ONU de poursuivre les pourparlers sur ce dossier, dans la mesure où le Conseil de sécurité devait débattre de la question du réservoir Safer jeudi.

En février dernier, la milice Al-Houthi a empêché l’équipe d’arriver à un pétrolier, ce que l’Organisation des Nations Unies avait alors considéré comme inquiétant, et qui avait déjà fait l’objet d’un examen à plusieurs reprises de ses obligations.

Le Gouvernement yéménite a exclu l’ouverture de nouvelles négociations pour le succès de toute nouvelle série de discussions sur le réservoir de pétrole Safer, soulignant que le Conseil de sécurité et la communauté internationale devaient faire pression sur les milices Al-Houthi en tant que seule option après avoir utilisé le fichier comme document de négociation et de chantage politique.

Le navire Safer qui n’a pas été entretenu depuis le coup d’Etat houthiste fin 2014 inquiète le monde, car il risque toujours d’être détruit, explosé ou incendié.

Toute fuite qui pourrait entraîner une catastrophe écologique dans la mer Rouge, la fermeture immédiate du port de Al-Hudaydah et l’accès à la nourriture pour des millions de Yéménites, selon des rapports internationaux.

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