Irak : Moqtada al-Sadr annonce son ‘retrait définitif’ de la politique, la Zone verte de Bagdad se prépare au ‘PIRE’
Quelques instants après l’annonce par le président Moqtada al-Sadr de sa décision d’isolation politique et de fermeture de ses institutions, ses partisans se sont déplacés dans la Zone Verte vers les palais et les bâtiments présidentiels, au milieu de scandales dénonçant la corruption et la subordination.
Des vidéos et des tracts ont été diffusés, amenant des foules dans différentes directions à l’intérieur de la zone présidentielle, au milieu de la panique et du choc des partisans d’al-Sadr, ce qui laisse présager une escalade dans les heures à venir.
Sur la toile de fond de cette évolution, le dirigeant du Sabah al-Saedi a commenté dans un tweet que le peuple était la source des pouvoirs, faisant référence à la responsabilité du changement ou à son absence directe auprès du public, sans qu’aucune commission ou entité particulière ne soit consultée.
En même temps, la page officielle du Comité d’organisation des manifestations a été fermée et la page de ce que l’on appelle le « Ministre du Leader », Saleh Mohammed Al-Iraqi, proche d’al-Sadr et dirigeant des récentes manifestations de protestation a été bloquée.
Et le district présidentiel a enregistré, après la décision d’al-Sadr de se retirer, de nombreuses masses pour soutenir les manifestants de la Zone Verte qui arboraient des drapeaux iraquiens et célébraient le peuple et la réforme souhaitée.
Sa décision d’abandonner l’action politique fait suite à une proposition d’al-Sadr visant à mettre un terme à la crise politique insurmontable du pays, en demandant l’éviction de toutes les classes dirigeantes aux niveaux autoritaire et politique.
Al-Sadr a fortement ouvert la porte à tout rapprochement avec ses adversaires dans le cadre de la coordination, au milieu d’une série d’initiatives passées, la dernière du dialogue national lancé par le Premier Ministre Moustafa al-Kazimi.