Politique

Ghannouchi fait l’objet d’une nouvelle enquête – Détails


Environ six mois après l’incident, Rached Ghannouchi, chef du mouvement Ennahdha, bras politique de la branche des Frères musulmans de Tunisie, fait l’objet d’une enquête au milieu de déclarations injurieuses à l’encontre des forces de sécurité tunisiennes.

Selon la radio tunisienne Mosaïque FM, Ghannouchi fera l’objet d’une enquête devant l’équipe centrale de la Garde nationale à Aouaïna, mercredi, dans un contexte que les forces de sécurité tunisiennes ont qualifié de Taghut pendant la commémoration de Farhat al-Abar, le mouvement Ennahdha, en Février dernier.

Le mouvement Ennahdha fait souvent valoir que la plupart des affaires dans lesquelles ses dirigeants ont été prouvés et documentés sont des affaires purement « politiques » , dans une série de tentatives désespérées du mouvement pour gagner la sympathie du peuple tunisien et pour revenir à la scène politique tunisienne par la porte de Madloumiya, une déclaration du mouvement, transmise par Mosaïque, qualifiant Ghannouchi de « Taghut » de « nouveau cercle de ciblage des symboles politiques ».

La qualification des Services de sécurité tunisiens de « Taghut » est un nouvel épisode déjà dans le registre de Ghannouchi, qui fait également face à des accusations de financement du terrorisme par l’intermédiaire de l’association « Namaa Tounes », la branche charitable du mouvement des Frères.

Alors que Ennahdha et ses dirigeants tentent de promouvoir l’argumentation que l’affaire est politique et met en doute tout lien entre Ghannouchi et Namaa Tounes, l’avocat Ali Ben Aoun affirme que les photographies, les blogs et les réunions confirment la relation de Ghannouchi avec l’association impliquée dans la blanchiment d’argent et le blanchiment d’argent, le financement d’associations et d’organisations liées au terrorisme à l’intérieur et à l’extérieur de la Tunisie, ainsi que l’implication établie d’Ennahdha dans le dossier secret et la réception de fonds étrangers pour financer sa campagne électorale conformément aux « contrats Lobbying ».

Début Février, le comité de défense des martyres a dévoilé, lors d’une conférence de presse sur les Documents, l’implication du mouvement Ennahdha et de son leader, Rached Ghannouchi, dans les assassinats politiques de plusieurs militants politiques, dont le chef Belaïd a été assassiné dans les Frères Musulmans. Il a révélé que Ghannouchi et son fils, ainsi que d’autres, étaient impliqués dans des crimes de blanchiment d’argent et dans des mouvements financiers suspects avec des membres liés à l’Etat du Qatar, pour financer l’envoi de jeunes Tunisiens en Syrie dans les camps de l’ISIS, ainsi que des attentats contre la sécurité intérieure et l’espionnage des Tunisiens.

Lors du même symposium de presse, Ridha Radaoui, membre de la Défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, a déclaré : Fondée en 2011 sous le nom de « Namaa Tounes » et ayant pour but d’encourager les investissements étrangers, elle est impliquée dans des crimes d’ambassadeur (jeunes Tunisiens servant à lutter dans des zones de conflit et de guerre), des enquêtes criminelles préliminaires sont rapidement ouvertes, ainsi qu’un bras de justice, à l’encontre du mouvement de Ennahdha.

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