Les Frères de Tunisie annoncent le « bourdonnement » : « Mouches bleues » sur les « décharges des rumeurs »
Comme si le temps ressuscitait des épisodes rejetés par les Tunisiens, sous la forme de « mouches bleues » qui planaient jadis au-dessus des « décharges des rumeurs », tentant de semer un chaos illusoire.
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C’est précisément ce qui se passe actuellement en Tunisie : des « brigades électroniques » affiliées aux Frères musulmans infiltrent les réseaux sociaux pour diffuser des informations fausses et trompeuses. Elles réactivent des « pages dormantes » en leur insufflant des rumeurs venimeuses qui se propagent sur la toile.
Bien que la majorité des Tunisiens semblent désormais immunisés contre ces « mouches bleues » (référence à la couleur du logo du mouvement Ennahdha), des discussions, voire des débats houleux, surgissent parfois, ou certains finissent par tomber dans le piège de ces rumeurs.
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Les griffes des Frères musulmans
Selon des observateurs, les alliés des Frères musulmans ont récemment intensifié leurs activités en Tunisie, dans le but d’attiser les tensions et de troubler la stabilité du pays.
Dans la nuit de mardi dernier, la ville de Msaken, située dans le gouvernorat de Sousse, à l’est de la Tunisie, a été le théâtre de manifestations nocturnes. Celles-ci ont éclaté après la mort d’un jeune homme, prétendument tué à la suite d’une collision routière provoquée par une poursuite policière.
Les manifestants ont incendié un véhicule de police et brûlé des pneus, bloquant ainsi les routes.
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À la suite de la mort du jeune homme et des rumeurs selon lesquelles la police était impliquée, le parquet de Sousse a ouvert une enquête sur l’incident.
Selon le porte-parole du tribunal de Sousse, Wissem Chérif, il s’est avéré qu’un véhicule civil était à l’origine de l’incident. Le conducteur, identifié et arrêté, a reconnu les faits.
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Dans des déclarations aux médias, Chérif a expliqué que ces aveux corroboraient le témoignage du compagnon de la victime, ce qui a conduit à la détention du suspect et à la saisie du véhicule.
Il a ajouté que certains ont exploité cet événement pour propager des rumeurs qui ont déclenché des actes de vandalisme, notamment l’incendie d’une voiture de police. Une enquête indépendante a été ouverte pour poursuivre quiconque a directement ou indirectement contribué à ces troubles via des incitations sur les réseaux sociaux.
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Semer le chaos
Réagissant à ces développements, l’analyste politique tunisien Abdelrazak Raïs estime que « les Frères musulmans et leurs alliés cherchent à semer le chaos en incitant à des manifestations qui n’ont rencontré aucun écho, les poussant ainsi à recourir à d’autres moyens, comme provoquer des troubles sur le terrain ».
Dans une déclaration, Raïs a affirmé que « les Frères de Tunisie ont mobilisé des mercenaires opérant depuis l’étranger pour diffuser des rumeurs et semer la zizanie à l’intérieur du pays ».
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Il a ajouté que « plusieurs pages sur les réseaux sociaux ne font que raviver les tensions en exploitant les événements pour déstabiliser le pays par des mensonges et des informations erronées sans aucun lien avec la réalité ».
Selon cet expert, « ces pages, financées depuis l’étranger, sont soutenues par des forces politiques, au premier rang desquelles le mouvement Ennahdha ». Il qualifie ces tentatives de « malhonnêtes » et de destinées à semer le chaos.
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L’illusion du retour
L’expert a également souligné que « l’organisation des Frères musulmans, rejetée par la population, s’accroche encore à l’idée de semer la discorde pour revenir sur la scène politique ».
Il insiste sur le fait que, bien que leurs plans aient échoué à plusieurs reprises, les Frères continuent de chercher par tous les moyens à compromettre la sécurité du pays.
En Tunisie, la propagation de fausses informations, notamment via les réseaux sociaux, s’est amplifiée, certaines visant la sécurité nationale, les institutions de l’État, ou encore l’armée.
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Le pôle judiciaire de Tunis enquête sur une affaire médiatisée connue sous le nom d’Instalingo, dans laquelle le mouvement Ennahdha est impliqué.
Instalingo est une société spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique, gérant de nombreuses pages et sites diffusant de fausses informations et incitant à la discorde, particulièrement après juillet 2021, date de la chute des Frères musulmans et de leur éviction du pouvoir.