Appels à dissoudre l’armée soudanaise et à poursuivre les Frères musulmans…
Ces derniers temps, de larges appels ont émergé pour dissoudre l’armée soudanaise, car l’institution militaire, supervisée par les Frères musulmans, est devenue un outil de démolition de l’État soudanais, un moyen de désintégration, de torture de son peuple, et la plus grande faille pour les interventions extérieures malveillantes. Elle constitue le principal bastion de la trahison nationale et du vol des ressources économiques.
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Selon un article de Rasha Awad, rédactrice en chef du journal soudanais Al-Taghyeer, voici la vérité. Cependant, la machine médiatique scandaleuse, spécialisée dans le mensonge, la désinformation et la falsification de la conscience, a réussi à produire des perroquets qui répètent des phrases dégoûtantes et absurdes qui ne résistent à aucun débat rationnel basé sur des preuves.
Des phrases telles que « Les forces armées sont le rempart du pays » ou « L’effondrement de l’armée signifie l’effondrement de l’État » et « Soutenir l’institution de l’État nécessite de se tenir derrière l’armée ». Or, l’armée elle-même ne tient même pas debout pour qu’on puisse se tenir derrière elle ! En réalité, elle est en fuite continue des champs de bataille et dépend des milices des Frères musulmans (les kizans) et des groupes armés. Chaque matin, de nouvelles milices émergent sous le nom de la « Guerre de la dignité ».
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Rasha Awad a également souligné que la seule ville qui a résisté longtemps aux forces de soutien rapide est El Fasher, mais cette résistance a été possible grâce aux forces de Minni Minnawi et Jibril, qui ont mobilisé leurs troupes sur des bases tribales.
Les services de sécurité ont habilement attisé le combat ethnique, le transformant en une lutte pour la survie entre les Zaghawa et les Arabes, ce qui risque de provoquer des massacres ethniques. Les indicateurs montrent qu’El Fasher pourrait tomber entre les mains des forces de soutien rapide à terme, d’autant plus que les conflits entre Minnawi et l’autorité de Port-Soudan concernant les 300 millions de dollars destinés aux mouvements armés participant à la « Guerre de la dignité », qui n’ont pas encore été versés, sont devenus publics.
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Dans son article, elle ajoute : « Cette armée soudanaise n’est ni nationale ni professionnelle. Si notre pays avait eu de vrais pères fondateurs, la première décision que le gouvernement de l’indépendance aurait prise le 1er janvier 1956 aurait été de dissoudre cette armée, conçue pour protéger le pouvoir colonial et réprimer le peuple, et de commencer à construire une armée soudanaise indépendante en accord avec les objectifs d’un État national indépendant. »
La rédactrice en chef de Al-Taghyeer poursuit : « Je suis convaincue qu’il n’est pas possible de dissoudre l’armée soudanaise maintenant, car une volonté internationale et régionale l’empêche. Mais je ne vois aucune logique dans le maintien de ces illusions sur cette armée dans l’esprit des Soudanais. Cette armée doit être perçue comme une institution en crise, l’une des principales racines du problème national depuis l’indépendance.
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Cette guerre ne doit en aucun cas être utilisée comme un levier politique pour l’armée, afin de renforcer sa tutelle sur l’État soudanais et, par conséquent, celle du mouvement islamiste, qui a déclenché cette guerre dans l’illusion de récupérer le pouvoir absolu au Soudan avec l’aide de cette armée, devenue, durant l’ère islamiste, un simple cheval de Troie abritant les kizans. »
Dans un contexte lié à l’armée soudanaise, une femme nommée Halima Sidiq Mohamed Nour a accusé le chef de l’armée soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan, de l’avoir violée alors qu’elle avait 16 ans dans la ville de Zalingei, au centre du Darfour.
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Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, la femme raconte que l’incident a eu lieu le 5 mars 2005, lorsque al-Burhan était chef des services de renseignement à Zalingei, selon le site Al-Rakoba.
Elle a expliqué qu’elle fréquentait alors l’école Oum al-Qura située dans le quartier Kranak à Zalingei. Pendant les vacances, elle avait décidé de travailler avec sa tante dans un restaurant que al-Burhan fréquentait lors de son séjour au Darfour central.
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Elle a ajouté que al-Burhan avait demandé à sa tante que la jeune fille vienne chez lui laver ses vêtements. Lors de sa première visite, il lui avait donné de l’argent pour son travail, mais lors de la deuxième visite, il l’avait agressée et violée sous la menace. Lorsqu’elle a raconté l’incident à sa tante, qui avait remarqué son état de fatigue, cette dernière s’était confrontée à al-Burhan, mais ce dernier avait envoyé des hommes pour attirer sa tante dans un piège. Ils l’ont ensuite tuée et laissé son corps devant la maison.
La femme affirme qu’al-Burhan et ses hommes la recherchaient également, mais elle avait réussi à fuir vers la région de Sarf Omra, dans le nord du Darfour, où elle vit depuis, loin d’al-Burhan et de ses hommes.
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