La crise en Irak attend la décision décisive ; la Cour Suprême décide du sort du Parlement

Mercredi, la Haute Cour fédérale d’Iraq tient une audience sur la dissolution du Parlement, qui a été reportée à plus de deux reprises.
Le courant sadriste et des forces indépendantes ont déjà déposé une plainte séparée auprès de la Cour suprême fédérale pour dissolution du Parlement.
La Cour a tenu cinq audiences depuis le mois dernier et le début du mois en cours sur cette affaire.
Les médias iraquiens ont décrit la séance d’aujourd’hui comme une tragédie, l’Iraq se trouvant à la croisée des chemins à l’heure actuelle, et la crise politique s’aggrave sans qu’aucune solution ne soit en vue.
Les forces politiques en Iraq ont tenu la première journée sans le chef du Sadrisme Moqtada Al-Sadr, ni son représentant, la deuxième série du dialogue national.
Les participants sont convenus de constituer une équipe technique de différentes forces politiques pour faire la synthèse de vues et d’idées communes sur la feuille de route pour la solution nationale, rapprocher les points de vue en vue de parvenir à des élections anticipées et satisfaire aux exigences de la révision de la loi électorale et de la révision de la Commission électorale iraquienne.
La dissolution du Parlement et la tenue d’élections anticipées sont la revendication la plus importante des partisans du courant sadriste, alors que ses opposants, dans le « cadre de coordination » pro-iranien, s’accrochent à la formation d’un gouvernement majoritaire, supervisant un nouveau scrutin.