Al-Kazimi : « Nous nous engageons à résoudre les différends politiques par la voie diplomatique »
Moustafa al-Kazimi, le Premier ministre irakien, dont le pays souffre d’une grave crise politique qui empêche la formation d’un gouvernement, demande la non-intervention dans les affaires irakiennes.
S’adressant à la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, vendredi soir, Al-Kazimi a déclaré : « Nous nous engageons à résoudre les différends politiques par la voie diplomatique ».
L’Iraq a tenu des élections justes et équitables avec l’appui du Conseil de sécurité et de l’Organisation des Nations Unies, mais les forces politiques n’ont pas formé de gouvernement.
Al-Kazimi a insisté sur le fait que « l’édification de la nation et le maintien de son prestige sont fondés sur la coexistence entre les composantes du peuple iraquien dans le respect du pluralisme ».
Se référant à la prolifération de milices armées dans son pays, qui sapent la décision politique et approfondissent les divisions des forces politiques, Al-Kazimi insiste sur la limitation des armements à l’État irakien et sur l’interdiction de leur utilisation illégale.
Le Premier Ministre de l’Iraq a fait remarquer que son pays était désireux d’être un facteur de stabilité dans son environnement régional, tout en notant qu’« il était temps de construire la région arabe à l’heure actuelle ».
« Nous encourageons la coopération régionale et la prévention des crises dans la région », a déclaré Al-Kazimi.
Dans son allocution, le Premier Ministre de l’Iraq a souligné que l’Iraq se trouvait dans une situation climatique difficile en raison du manque de ressources en eau et de quotas d’eau, notant que la plupart des régions désertiques de l’Iraq étaient en proie à des pénuries d’eau et avaient causé des dommages à sa population, et il a appelé tous les États de la région à dialoguer pour régler les questions relatives à l’eau conformément au droit international.
Al-Kazimi a réaffirmé la position inébranlable de l’Iraq sur la question de Palestine, le respect du statut historique de Jérusalem et le souci de son pays de préserver l’unité du territoire syrien.
En conclusion, le Premier Ministre iraquien a souligné que le dialogue devait servir à régler les différends régionaux et internationaux.