Grand Maghreb

Que se passe-t-il à Tripoli, en Libye ? Détails


Dans plusieurs régions de la capitale libyenne, Tripoli, samedi soir, des affrontements violents ont éclaté entre des éléments armés du Président du Gouvernement d’unité nationale, Abdel Hamid Dbeibah, et d’autres éléments du Président du Gouvernement approuvé par le Parlement, Fathi Bachagha.

Selon le journal libyen al-Marsad, les affrontements ont fait au moins deux morts et cinq blessés dans les hôpitaux des zones où les affrontements ont eu lieu, en indiquant que les blessés étaient entre moyens et légers.

Des zones de la capitale ont été transformées en casernes militaires et un état d’urgence a été proclamé autour de la présidence du Conseil des ministres sur la voie ferrée, tandis que les forces du Dispositif de stabilisation et du 55e bataillon d’infanterie ont mobilisé leurs forces à l’ouest de la capitale.

Le commandant de la Chambre d’opération conjointe de la région occidentale, le général de division Oussama Jouili, affilié à Bachagha, a déclaré qu’il refuse de négocier avec les formations armées proches de Dbeibah, considère que la plupart d’entre elles « cherchent la logique de l’argent et des gains » et exige en retour que toutes les formations armées se retirent des sièges du gouvernement et les rendent sans condition, comme l’a déclaré le « réseau du commandant » libyen.

Les médias locaux ont rapporté qu’une source du Gouvernement de Bashagha avait indiqué que ses forces ne seraient pas en mesure de recourir à la force, mais qu’elles pourraient simplement « riposter à l’agression », en indiquant que l’objectif de cette force était de s’orienter vers les bureaux du Gouvernement pour assurer leur sécurité et permettre au Gouvernement d’exercer ses fonctions.

En retour, l’Agence turque d’information, l’Anadolu, cite une source militaire du gouvernement de Dbeibah qui affirme que des troupes militaires du gouvernement de Debeibah ont été déployées dans le Sud de la capitale, en prévision d’une éventuelle attaque par des brigades armées dans le gouvernement de Bachagha, notant que cette offensive faisait suite à une réunion qui avait rassemblé le chef d’état-major des milices affilié au Dbeibah, Mohammed Haddad, ainsi que quelques bataillons armés dans la région occidentale.

À son tour, le commandant de la milice de l’Organe de soutien à la stabilité de la Dbeibah Abdel Ghani Al-Kakouli, connu sous le nom de Ghnewa, a déclaré l’état de Naffir dans la région d’Abu Salim, au Sud de Tripoli, et Mohamed Bahron, connu sous le nom Al-Far, a annoncé la formation d’une chambre commune des bataillons des zones militaires de Tripoli, de la région centrale et du Sahel occidental, et l’équipement de tous les bataillons des forces armées de l’angle pour qu’ils participent au processus de règlement prévu.

Plusieurs drones ont survolé Tripoli à basse altitude, ainsi que des installations militaires et la fermeture de routes dans la capitale.

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