Politique

Le mouvement Ennahdha rejette les tentatives d’annulation de la Constitution de 2014


Dans une tentative pour exploiter l’incendie qui s’est produit il y a quelques jours au siège du Mouvement Ennahdha, le mouvement a envoyé des avertissements pour que la constitution de 2014 soit annulée lors d’une réunion de ses dirigeants qui a suivi l’incendie.

Cette action intervient à un moment où le mouvement traverse une crise sans précédent, que ce soit en ordonnant une réforme politique par le Président Tunisien ou le retrait de dizaines de ses membres, à un moment où les tunisiens délibèrent sur l’incendie comme étant le résultat d’une action du mouvement qui tirait le feu en lui-même en leur siège.

Pendant ce temps, le mouvement Ennahdha en Tunisie a mis en garde contre toute tentative d’abolition de la constitution de 2014, la qualifiant d’ « architecture monolithique du système politique et juridique ».

En Juillet dernier, le Président tunisien Kaïs Saïed a décidé de geler le fonctionnement du Parlement, de démettre le gouvernement précédent, de prendre en charge l’exécutif et les affaires législatives pour une période indéterminée, le Président a choisi un nouveau gouvernement dirigé par Najla Bouden, et le sort du Parlement reste incertain, dans un contexte d’évolution vers un amendement de la Constitution et de la loi électorale; le parlement gelé ne sera plus valide.

Hier, dans une déclaration, le mouvement a déclaré : « Le Bureau exécutif, qui s’est réuni vendredi après-midi, sous la présidence de Rached Ghannouchi, est profondément ému par la tragédie de l’incendie qui s’est déclaré au rez-de-chaussée du siège central du mouvement, dont les raisons n’ont pas encore été clairement établies, et qui a provoqué la mort de Sami Safi, militant du Mouvement ».

Le siège du mouvement Ennahdha a été touché par un incendie.

Le mouvement s’oppose « aux tentatives de révocation de la Constitution de 2014 et à l’utilisation d’une doctrine moniste du système politique et juridique de la Tunisie ».

Le mouvement a mis en garde contre « l’outrage à la structure constitutionnelle du pouvoir par des décrets, et l’introduction du pouvoir dans une crise de légitimité ouverte, dont les conséquences sont particulièrement graves pour la stabilité politique et l’avenir du pays ».

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