Le Président de la Tunisie : Je suis le commandant suprême de l’armée
Le président de la tunisie Kaïs Saïed a mis en garde contre la division interne du pays, soulignant qu’il s’agit d’un réel danger dont la Tunisie doit être protégée.
Kaïs Saïed a assuré qu’en Tunisie, il n’y a pas de place pour la polarisation et le double commandement des forces armées.
Le président tunisien a effectué une visite inattendue dans la région de Kasserine samedi et aurait rompu le jeûne à Jebel Sammama avec des unités militaires basées dans la région.
Le président tunisien a fait remarquer, samedi, au Chaâmbi, en allant rompre le jeune avec les forces armées qui y sont basées, que toutes les forces armées, qu’elles soient militaires ou civiles se tiennent dans un seul rang, en symbole à l’unicité du pays, sous un seul président, avec un seul commandement de ces forces.
Le chef de l’Etat tunisien a souligné à cette occasion être le chef suprême des forces armées, militaires et sécuritaires, affirmant que les dangers qui menacent le pays ne viennent pas forcément des opérations terroristes mais aussi par les tentatives de diviser l’État sous prétexte d’interprétations de la constitution qui prennent la forme d’interprétations mais sont au fond aussi terroristes que « ceux qui se cachent dans les montagnes et ceux qui les commandent ».
Le président tunisien a eu un dialogue avec un certain nombre d’officiers de l’armée, la garde nationale et la police sur leurs conditions de travail, soulignant que le peuple tunisien est capable de relever tous les défis.
Récemment, le président tunisien a adressé un message d’avertissement à Rached Ghannouchi, président du parlement tunisien et leader du mouvement Ennakhda des Frères, soulignant qu’il n’autorise pas «la violation de la loi et de la constitution».
