Washington bombarde le nord de Sanaa au lendemain d’un avertissement des Houthis

La nuit de dimanche, le groupe houthi au Yémen a annoncé que les États-Unis avaient mené quatre frappes aériennes sur la capitale Sanaa, située au nord du pays, tout en avertissant contre toute attaque pendant le cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

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Dans une information relayée sur Telegram, la chaîne Al-Masirah, porte-parole des Houthis, a déclaré : « Quatre frappes américaines ont ciblé la région d’Al-Azraqain au nord de la capitale yéménite Sanaa. »

La chaîne n’a fourni aucun détail supplémentaire sur les résultats de ces frappes, et aucun commentaire n’a été publié par les autorités américaines.

Les Houthis avaient auparavant mis en garde ce qu’ils appellent « les forces hostiles en mer Rouge » contre « toute agression » contre le Yémen durant le cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

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Le groupe rebelle, soutenu par l’Iran et contrôlant de vastes territoires du Yémen, y compris Sanaa, a revendiqué une attaque contre plusieurs navires de guerre, y compris le porte-avions américain USS Harry Truman.

Dans une déclaration, les Houthis ont affirmé : « Les forces armées yéménites avertissent les forces hostiles en mer Rouge contre toute agression sur notre pays pendant la période de cessez-le-feu à Gaza. Toute attaque sera ripostée par des opérations militaires qualitatives sans limite ni ligne rouge. »

Le chef des rebelles, Abdul-Malik al-Houthi, avait déjà menacé jeudi de poursuivre ses attaques contre Israël si celui-ci ne respectait pas l’accord de trêve.

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La première phase de la trêve à Gaza doit durer 42 jours et devait commencer dimanche à 6 h 30 GMT, mais a été reportée en raison des listes des otages que le Hamas doit libérer.

Depuis novembre 2023, les Houthis ont mené des attaques au large des côtes yéménites contre des navires supposés liés à Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens dans le contexte de la guerre à Gaza.

Ces attaques ont perturbé la navigation dans la mer Rouge et le golfe d’Aden, une zone stratégique pour le commerce mondial, poussant les États-Unis à former une coalition maritime et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’appui du Royaume-Uni.

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Dimanche, les Houthis ont déclaré avoir visé le porte-avions américain USS Harry Truman et plusieurs navires de guerre avec des drones et des missiles de croisière. Selon eux, « le porte-avions américain a été contraint de quitter le théâtre des opérations. »

Samedi soir, les Houthis ont également revendiqué deux nouvelles attaques contre des cibles militaires en territoire israélien, après avoir affirmé avoir visé plus tôt le ministère israélien de la Défense.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué dans un communiqué : « La force balistique de la résistance a mené deux opérations contre des cibles vitales appartenant à l’ennemi israélien dans la région d’Umm Rashrash au sud de la Palestine occupée. »

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Il a précisé que « la première opération a été menée avec un missile balistique de type ‘Zulfiqar’ et la seconde avec un missile de croisière, toutes deux ayant atteint leurs objectifs avec succès. »

Yahya Saree a également réaffirmé le soutien des forces houthis à la résistance palestinienne à Gaza et leur coordination pour répondre militairement à toute violation ou escalade de l’ennemi israélien pendant la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu.

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