Les Frères Musulmans en Tunisie continuent de tenter d’aggraver la situation… Que font-ils ?
Le président tunisien Kais Saied a révélé, lundi, les manœuvres du mouvement des Frères musulmans et de ses alliés au sein des institutions de l’État pour attiser la situation dans le pays, affirmant que le devoir national sacré impose aujourd’hui de poursuivre la lutte contre la corruption.
-
Un dissident révèle l’atrocité de l’organisation des Frères musulmans en Tunisie et de son leader, Rached Ghannouchi… Que dit-il ?
-
Nouvelle manœuvre pour redorer son image… Le leader des Frères musulmans en Tunisie entame une grève de la faim depuis sa prison
Lors d’une réunion avec le Conseil national de sécurité au Palais de Carthage, Saied a déclaré que « les aspirations du peuple tunisien sont grandes et qu’il est impératif de travailler avec la plus grande rapidité pour les réaliser, en les concrétisant par une nouvelle vision et de nouveaux concepts qui rompent définitivement avec le passé », y compris « la décennie noire » durant laquelle les Frères musulmans ont gouverné le pays.
Il a ajouté que « les lobbys qui ont commencé à se manifester ces jours-ci, ainsi que leurs ramifications au sein de plusieurs administrations et institutions publiques, nécessitent que le devoir sacré soit de les démanteler, de les poursuivre et de poursuivre quiconque met en œuvre leurs plans criminels. »
-
Qui est Noureddine Bhiri, le cerveau des Frères musulmans en Tunisie, accusé dans l’affaire des déplacements après avoir été condamné?
-
Saïed est déterminé à éliminer les Frères musulmans en Tunisie… Détails
Saied a également évoqué « les événements récents à la Tunisair », soulignant que « cela relève d’un crime dont sont responsables non seulement ceux qui ont exécuté ces actions, mais aussi ceux qui les ont planifiées ainsi que d’autres dans plusieurs établissements publics ».
La compagnie Tunisair a confirmé lundi des perturbations sur ses vols les 1er, 2, 3 et 4 novembre en raison de problèmes techniques imprévus affectant plusieurs de ses avions.
-
dix ans du pouvoir des Frères musulmans en Tunisie… Terrorisme et chute de l’économie
-
Pratiques des Frères musulmans : propagation de faux comptes en Tunisie pour influencer les élections
Concernant la hausse des prix et la nécessité de tenir les spéculateurs et les monopolistes responsables, Saied a souligné que les opérations de contrôle menées à un certain moment n’ont pas été efficaces, se concentrant principalement sur les petits commerçants tout en fermant les yeux sur les grands spéculateurs.
Il a ajouté : « De plus, les marchés de gros ont des marchés parallèles qui contrôlent à la fois ce qui est visible et ce qui est caché dans les circuits de distribution. »
-
En Tunisie, les espoirs des Frères musulmans anéantis lors de l’élection présidentielle
-
Les Frères musulmans de Tunisie : La cour confirme la condamnation d’un an de prison pour Ghannouchi pour « tyrans »
Saied a insisté sur le fait que « la nourriture du peuple tunisien est une ligne rouge et que la responsabilité nationale impose de démanteler ces circuits et réseaux criminels et de tenir tous les acteurs impliqués responsables. »
Durant la dernière décennie, le mouvement des Frères musulmans a systématiquement recruté ses membres pour travailler dans l’administration, dans une tentative de prendre le contrôle des rouages de l’État, ce qui leur a facilité la manipulation de divers dossiers sociaux, économiques et politiques.
-
43 ans de «sang et de terrorisme» : Les Frères musulmans de Tunisie «à l’agonie»
-
«Intentions Dévoilées» : Le Président de la Tunisie révèle les motivations des Frères Musulmans pour le plan de chaos
De plus, un décret connu sous le nom de « loi de l’amnistie législative générale » du 19 février 2011, a permis au mouvement Ennahdha des Frères musulmans de recruter environ 7 000 fonctionnaires, dont la plupart étaient des partisans du mouvement dans les institutions publiques.