Les autorités belges se tournent vers l’ouverture de nouveaux centres, à l’image du centre « Gate » lancé en 2022 pour traiter le problème de la drogue, une expérience qui a rencontré un grand succès, poussant ainsi à envisager l’ouverture d’autres centres.

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Le centre « Gate », qui a ouvert ses portes dans la capitale belge, Bruxelles, est devenu un refuge et un espoir pour un nombre croissant de toxicomanes. Il s’agit du premier centre en Belgique où les drogues peuvent être consommées en toute sécurité.

Selon la chaîne Euronews, Bruno Valkeniers, un travailleur social du centre, a déclaré : « Les gens viennent ici et peuvent également consommer les drogues qu’ils achètent sur le marché illégal. »

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Il a ajouté que la majorité des personnes fréquentant le centre sont des sans-abri, et qu’elles peuvent consommer des drogues en toute sécurité dans le centre « Gate », qui signifie « la porte » en anglais, offrant ainsi un lieu de repos loin des difficultés et des dangers de la rue.

D’après la chaîne, le centre offre de nombreux services, tels que des jeux et des activités culinaires, et les toxicomanes peuvent venir et partir à leur guise. Le centre propose également des soins médicaux, permettant aux toxicomanes de consulter un médecin, de recevoir l’aide d’infirmiers, ou encore un soutien psychologique.

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Cependant, ce centre ne permet pas de résidence permanente. Lorsque les portes se ferment, les toxicomanes doivent quitter les lieux et retourner dans les rues de la capitale de l’Union européenne.

Valkeniers a souligné que « Gate » est le seul endroit à Bruxelles où les toxicomanes sont chaleureusement accueillis. Il a ajouté que le centre travaille principalement avec les grands consommateurs de cocaïne, notamment ceux qui consomment du crack, précisant que 80 % des personnes qui viennent au centre consomment cette drogue.

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Il a ajouté : « Cela signifie qu’ils consomment de la cocaïne, ce qui est un grave problème. Lorsque nous leur demandons pourquoi ils consomment autant de cocaïne, ils répondent que c’est à cause de leur vie de sans-abri dans la rue. Ils ont perdu espoir que les choses changent, et en consommant cette drogue, ils oublient tout et se sentent mieux. »

Valkeniers a estimé que « Gate » n’est qu’une petite partie de la solution, et que davantage d’investissements et de collaborations sont nécessaires pour offrir un abri au nombre croissant de sans-abri dans la ville.