Washington choque le Qatar et refuse de partager les informations
Le journal israélien Jerusalem Post, a déclaré hier vendredi que les États-Unis d’Amérique ont refusé de partager des renseignements avec le Qatar, parce qu’il est très proche au régime iranien et l’organisation des frères.
Le journal a également expliqué que le Qatar renforce ses relations avec l’Iran, la Turquie et les Frères musulmans, dans une tentative de préempter tout accord de réconciliation du Golfe en plus des activités suspectes dans le Golfe.
Jerusalem Post a ajouté que le membre du parlement britannique Ian Paisley Jr. a présenté un rapport lors d’une des sessions de la Chambre des communes du Royaume-Uni, en disant que le gouvernement américain ne partageait pas d’informations de renseignement avec le Qatar qui comprend une grande base militaire américaine, parce qu’il est un allié à l’Iran.
Ian Paisley Jr. a indiqué certains rapports sur l’assassinat de l’éminent scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh, en soulignant qu’il y’a de liens entre l’Iran, le Qatar et les frères dans certaines des activités qui se déroulent dans les pays du Golfe.
Il a également cité ce qui a été indiqué dans un rapport de Cornerstone Global Associates, basé à Londres, que le Qatar s’engagerait à ne pas permettre aux États-Unis de lancer une attaque militaire contre l’Iran à partir de son territoire.
De sa part, Natalie Juliet, sénatrice au Sénat français, a déclaré que cela semble logique, car le Qatar savait l’attaque iranienne qui a frappé un navire américain dans le Golfe, il y a environ plusieurs mois.
Juliet a ajouté : Nous ne pouvons pas faire confiance au Qatar tant qu’il soutient nos pires ennemis, les Frères musulmans et l’Iran. Toute réconciliation du Qatar avec le Conseil de coopération du Golfe sera une hypocrisie à court terme.
En outre, le journal a cité le rapport de Cornerstone Global Associates, en disant que, selon des sources diplomatiques occidentales et du Golfe, le Qatar n’est pas intéressé à se réconcilier avec le Quatuor arabe, et que le régime qatari a décidé que son intérêt se trouve dans la poursuite du renforcement de ses relations avec les régimes turc et iranien.
Le rapport britannique voit que toute réconciliation dans le Golfe serait de courte durée et il est peu probable qu’elle conduise le Qatar à arrêter de poursuivre sa politique hostile envers ses voisins.
