Le retour de la Syrie dans le giron arabe et le rapprochement avec la Turquie perturbent les calculs des Frères musulmans
L’agitation du groupe terroriste des Frères musulmans, après le retour de la Syrie à la Ligue arabe, et en parallèle à la poursuite de la normalisation des relations entre Ankara et Damas, exacerbe les crises des Frères musulmans, en particulier de leur branche syrienne, actuellement dirigée par le Contrôleur général Amer Al-Bousalama.
Les crises de la région
Il n’y a pas eu jusqu’à présent d’éléments nouveaux indiquant que les Frères Musulmans ou leur bienfaiteur syrien avaient un plan ou une vision claire pour gérer le retour de la Syrie à la Ligue Arabe, ou le rapprochement entre la Turquie et la Syrie, mais ils ont cherché à conclure des accords avec le régime turc qui, tout en cherchant des intérêts avec des pays arabes comme la Syrie et l’Égypte, n’est attaché à aucun accord.
Les Frères musulmans, avec leurs différentes affiliations, ont exprimé leur rejet du retour de la Syrie à son siège de la Ligue arabe, appelant la Ligue à revenir sur sa décision de mai dernier de permettre à Damas de revenir aux réunions du Conseil de la Ligue arabe et à tous ses organes.
La Pire Période des frères
Dr Aguila Dabishi, présidente du Centre français d’études politiques et internationales, a affirmé que la confrérie des Frères musulmans vit sa pire période de tous les temps, en raison des grandes crises qu’elle traverse dans la région, entre confrontations, révélations de vérités et de grandes menaces qu’elle représente dans la région
Elle a ajouté que de nombreuses crises internes persistantes au sein de l’organisation des Frères musulmans avaient provoqué des fissures, des dissensions et un repli sur elle-même, notant que les crises internes des Frères reflétaient leur capital social déclinant, avec l’érosion des élites dirigeantes, le départ continu des membres et leur exclusion de la terre des Frères musulmans, et qu’il était devenu presque impossible de trouver une issue à la crise.
Elle a expliqué que tous les pays ne reconnaissent plus l’existence des Frères musulmans, en particulier à cause de l’évolution de la carte politique dans l’ensemble de la région, ce qui met les Frères dans une situation extrêmement difficile.
