Moyen-Orient

L’Irak traverse une période de troubles suite au refus du pouvoir judiciaire de dissoudre le parlement


Après la décision de la Haute Cour d’Irak, hier, mercredi, de ne pas avoir le pouvoir légal de dissoudre le Parlement, les observateurs ont décrit la décision comme augmentant le risque de la crise politique sans précédent qui a duré 11 mois dans le pays.

L’arrêt de la Cour suprême fédérale stipule qu’elle n’a pas le pouvoir, en vertu de la Constitution irakienne, de dissoudre le Conseil législatif, une des principales exigences du religieux chiite Moqtada al-Sadr.

Troubles imminents

Le bloc al-Sadr, qui a remporté une majorité de voix lors des élections parlementaires d’octobre dernier, n’a pas réussi à former un gouvernement majoritaire. Ses partisans sont entrés au parlement fin juillet pour empêcher leurs rivaux chiites soutenus par l’Iran de former un gouvernement. Avec les marches qui ont suivi, les affrontements avec les forces de sécurité, les contre-manifestants et les sit-in extra-parlementaires ont entravé la formation du gouvernement. Il a demandé la dissolution du parlement, des élections anticipées et a engagé une lutte de pouvoir avec ses opposants soutenus par l’Iran depuis le vote du journal anglophone international Arab Weekly, qui a confirmé dans son rapport que la décision du tribunal était de séparer les inquiétudes du pouvoir, parce qu’il continuait de demander à un carnage excessif. Il est probable qu’ils se réuniront pour dissoudre l’Assemblée, ce qu’al-Sadr refuse.

Silence avant la tempête

La semaine dernière, au moins 30 personnes ont été tuées dans des affrontements de deux jours entre les loyalistes à Al-Sadr et les forces de sécurité, qui ont amené l’Iraq au bord de la guerre des rues. Les hostilités ont cessé lorsque les partisans d’al-Sadr ont ordonné à ses partisans de se retirer.

Les opposants d’al-Sadr, une coalition de partis chiites soutenus par l’Iran, ont déclaré qu’ils ne s’opposaient pas à la tenue d’élections anticipées, mais ont insisté pour que le Parlement se réunisse pour voter une nouvelle loi électorale et se dissoudre. Il s’est opposé à cela et a appelé le pouvoir judiciaire à abolir le Conseil législatif, mais bien qu’aucun des deux partis ne soit prêt à renoncer aux mécanismes d’élections anticipées, ainsi qu’à l’arrêt de la Cour rendu mercredi, il semble que la crise soit vouée à s’aggraver.

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