Politique

Ghannouchi confirme la dissolution du mouvement d’Ennahdha, est-ce la fin?


À la suite des nombreuses demandes populaires visant à dissoudre le mouvement terroriste, Ennahdha vit dans des conditions déplorables, provoquant la peur au sein des Frères musulmans et poussant ceux-ci à agir avec force pour sauver l’organisation de la désintégration en tentant de provoquer le chaos et de faire tomber l’État tunisien.

Dissolution d’Ennahdha 

Les revendications populaires pour la dissolution du mouvement Ennahdha en Tunisie sont la conséquence des crimes que le mouvement terroriste continue de commettre contre le peuple tunisien (assassinat, terrorisme, pillage et vol des biens du peuple tunisien pendant la période où le mouvement Ennahdha contrôle la situation en Tunisie).

L’anxiété et la panique au sein des Frères tunisiens a averti le président du mouvement Ennahdha et le président sortant du parlement Rached Ghannouchi de ses partisans, affirmant que le Président tunisien Kaïs Saïed prendrait la décision de dissoudre le mouvement dans les jours à venir.

Solution

Pour sa part, le Dr Oussama Aouidet, analyste politique tunisien et dirigeant du Mouvement du Peuple tunisien, explique : Le mouvement Ennahdha et tous ses dirigeants sont impliqués dans des crimes terroristes, des assassinats, des vols et des actes de corruption. L’histoire d’Ennahdha est ternie par les crimes les plus odieux qui sont devenus la cause principale de la fin du mouvement et de l’organisation des Frères pour toujours.

L’analyste politique tunisien a ajouté que le mouvement d’Ennahdha ne tardera pas à être déclaré officiellement résolu, après que plusieurs enquêtes et documents ont révélé les condamnations du mouvement et son histoire terroriste, qui cherche à introduire la Tunisie dans les crises politiques, économiques et sociales.

Des alliances douteuses

Dans le même ordre d’idées, D. Badra Gaaloul, présidente du Centre international d’études stratégiques de Tunisie, souligne que Ennahdha représente aujourd’hui le plus grand danger pour les mouvements de l’État tunisien, notamment à la suite des mesures prises par l’État à la suite d’une nouvelle Constitution et du succès du référendum, suivi de la préparation d’une nouvelle loi électorale, suivie d’élections locales et parlementaires, ce qui confirme que l’État tunisien est sur la bonne voie pour la nouvelle République. La présidente du Centre international d’études stratégiques ajoute que le plus grand danger que ce mouvement ait existé sans qu’une décision soit prise pour le dissoudre.

La chasse à la corruption

Une étude du Centre d’études stratégiques de Pharos a révélé que l’État tunisien poursuivrait les symboles d’Ennahdha pour corruption et détournement de fonds; Cela met le mouvement devant un piège étroit, surtout après que les Frères ont menacé de plonger le pays dans le chaos.

L’étude soulignait que le mouvement Ennahdha avait placé le pays dans un tunnel sombre et que les pays du monde ne seraient pas longtemps restés invisibles face aux événements tunisiens, puisqu’ils s’inscrivaient dans un cadre constitutionnel, mais qu’ils suivraient de près l’évolution des événements.

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