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Yémen – Les milices terroristes des Houthis violent la liberté de la presse


Le Ministre de l’information, de la culture et du tourisme de Muammar Al-Eryani a condamné dans les termes les plus énergiques l’enlèvement par la milice terroriste des Houthis de l’Iran de la journaliste Nadia Muqbil, dans une rue de la capitale, Sanaa, alors qu’elle préparait un reportage de terrain sur la hausse des prix des denrées alimentaires pendant le Ramadan, et sa disparition forcée depuis le 28 mars dernier‏

Muammar al-Eryani a expliqué dans une déclaration à la presse, publiée par l’Agence officielle de Saba, que ce crime odieux s’inscrit dans le prolongement de la série d’attaques menées par la milice terroriste des Houthis contre les journalistes dans les zones qu’elle contrôle, de sa politique de répression et de diffamation visant à faire taire les faits à l’opinion publique et de sa politique de dénigrement des coutumes et traditions qui criminalisent la violence à l’égard des femmes yéménites quelles que soient les circonstances et les justifications.

Al-Eryani a demandé à la communauté internationale, à l’ONU, aux envoyés de l’ONU et des États-Unis, ainsi qu’aux organisations de défense des droits de l’homme et de protection des journalistes et des femmes, de condamner ce crime odieux et de faire pression sur la milice des Houthis pour qu’elle libère la journaliste Nadia Muqbil et tous les journalistes et femmes qui sont sous la contrainte dans ses prisons.

La journaliste yéménite Nadia Muqbil passe son 27e jour dans les prisons de la milice des Houthis, sans qu’aucune accusation ne lui soit adressée.

La journaliste indépendante Nadia avait pour mission de préparer un reportage sur la hausse des prix alors que le mois du Ramadan commençait à Sanaa pour une plateforme d’information locale, avant d’être bloquée par les patrouilles de sécurité de l’« intérieur des Houthis » où elle a été arrêtée.

Selon les médias et les autorités yéménites, la milice des Houthis a déposé Nadia dans le centre de détention de la sécurité d’Al-Haziz à Sanaa, avant de le transférer deux jours après son enlèvement à un autre centre de détention.

Les milices des Houthis ont confisqué les téléphones de Nadia, refusé de les autoriser à communiquer avec sa famille pendant des jours, et ont continué de refuser de les relâcher malgré les appels lancés par la famille de la journaliste et des organisations de défense des droits de l’homme à Abdelkrim al-Houthi, le soi-disant « ministre de l’intérieur », pour sa libération

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