Le Conseil présidentiel du Yémen appelle à la levée du siège de Ta’izz
Le Conseil présidentiel du Yémen a insisté, samedi, sur la nécessité de lever d’urgence le siège cruel de la ville de Ta’izz, qui durait depuis sept ans.
Cette décision a été prise lors d’une réunion du Conseil présidentiel du Commandement, tenue le samedi, sous la présidence du Président Rachad al-Alimi, et à laquelle ont assisté les membres du Conseil, Aïdarous al-Zoubaïdi, Tarek Saleh, Abdullah al-Alimi, Othman Majli et Abdulrahman al-Muharrami, selon l’agence officielle de Saba.
La réunion a examiné les questions inscrites à son ordre du jour concernant les aspects politiques, militaires, de sécurité, économiques et des services, et a adopté un certain nombre de résolutions sur des questions d’actualité dans la situation nationale.
Le Conseil présidentiel du Yémen a réaffirmé son attachement à la trêve humanitaire appuyée par l’ONU, qui est entrée dans sa quatrième semaine, en soulignant la nécessité de lever d’urgence le blocus de Ta’izz et de toutes les villes du Yémen.
Le Conseil a réaffirmé son soutien aux efforts déployés par l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, pour instaurer la paix et mettre fin aux souffrances des Yéménites.
Mardi dernier, le Président du Conseil présidentiel de la Présidence a indiqué que les milices ds Houthis n’avaient toujours pas désigné leurs représentants au Comité spécial pour l’ouverture des points de passage à Ta’izz, conformément au texte de l’Initiative d’armistice en vigueur au Yémen depuis le 2 Avril et pour une période de deux mois sous les auspices de l’ONU.
Le Conseil a rejeté le démantèlement de la trêve humanitaire par les milices des Houthis, affirmant que les mesures économiques et humanitaires étaient subordonnées à l’application intégrale du cessez-le-feu, à la levée du siège injuste de la ville de Ta’izz et au versement des salaires du personnel dans les zones contrôlées par les putschistes.
En Avril, l’ancien président du Yémen Abdrabbo Mansour Hadi a remis le pouvoir au Conseil de Commandement, qui représente différentes forces, à l’issue des consultations des parties yéménites à Riyad, sous les auspices du Conseil de Coopération du Golfe.
