Grand Maghreb

L’implication du mouvement Ennahdha – Preuves à l’appui dans le dossier de déportation de terroristes


Les coups successifs reçus par Ennahdha en Tunisie, depuis les décisions historiques prises par le président Kaïs Saïed le 25 juillet de l’année dernière, permettent aux autorités judiciaires tunisiennes d’ouvrir le dossier de déportation des jeunes dans les foyers de tension, particulièrement en Syrie, en Irak et en Libye, pour soutenir les organisations terroristes dans ce pays.

Selon des sources bien informées : « Les autorités judiciaires tunisiennes ont décidé de reporter à une date ultérieure l’audition des déclarations du chef du mouvement Ennahdha sur des questions de soutien aux organisations terroristes par de l’argent et des armes.

Les autorités ont enquêté sur l’affaire Ali Larayedh, membre du mouvement des frères, qui a fait de jeunes hommes des foyers de tension et de terreur jusqu’à ce qu’ils décident de le garder après avoir fait une déclaration.

D’importants dirigeants du mouvement Ennahdha, sous la direction directe de Rached Ghannouchi et Ali Larayedh, ont tenté d’infiltrer les Tunisiens dans les points chauds pour attiser les conflits dans la région et soutenir les organisations terroristes.

Ennahdha était impliqué dans des milliers de Tunisiens qui combattaient dans des brigades islamistes lors du déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011, dans le cadre des soulèvements du Printemps arabe dans la région. Mais ces combattants se sont par la suite transformés en combattants au sein d’autres organisations terroristes, comme l’EI et Al-Nosra, après avoir reçu l’assurance que la plupart des « combattants » voyageaient avec de faux passeports tunisiens en Turquie, pour rejoindre les terroristes de l’EI en Syrie et en Irak, pour y préparer leur voyage et couvrir les missions terroristes qui leur étaient confiées.

Le mouvement Ennahdha a fait de l’État tunisien l’une des plus grandes sources djihadistes, avec des organisations internationales qui ont estimé que plus de 3 000 personnes avaient quitté le pays pour rejoindre les rangs de l’EI après 2011. Des rapports internationaux, comme ceux des Nations unies qui ont publié un précédent rapport, indiquent qu’il y a eu plus de 5 500 retours. Selon le ministère de l’Intérieur tunisien, environ 800 personnes sont rentrées en Tunisie, dont certaines sont encore en jugement et d’autres sont assignées à résidence.

Le retour des combattants d’Ennahdha à la fin de leurs missions de combat en Syrie a provoqué une vague d’indignation de la part des Tunisiens qui ont alors mis en garde contre une possible « somalisation » du pays avec le retour des combattants de l’étranger.

En 2017, le gouvernement tunisien institue une commission parlementaire chargée d’enquêter sur la deportation de la jeunesse tunisienne dans les foyers de tension: la commission n’achève pas ses travaux, Fatima El Mesdi, députée du groupe Ennahdha au parlement, accusant cette commission de faire obstruction à ses enquêtes.

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