Grand Maghreb

Le président du parlement tunisien pleure l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail


Brahim Bouderbala, président du Parlement tunisien, critique l’initiative d’aller plus loin dans le dialogue national lancée par un certain nombre d’organisations nationales, dont l’Union générale tunisienne du travail, affirmant qu’elle est imparfaite et que l’État est représenté au gouvernement.

Dans le dialogue diffusé par la radio locale Diwan FM, Brahim Bouderbala a ajouté que le Parlement remplace l’initiative de dialogue national car il s’agit d’une institution constitutionnelle élue par le peuple, soulignant qu’un dialogue sérieux s’instaure entre le Conseil législatif et le Conseil des régions et régions, dont les Tunisiens comptent pour le développement, et qu’il discute de certaines difficultés.

L’Union du travail, parmi d’autres organisations nationales, a promu une initiative de dialogue national pour la stabilité politique, qui a été rejetée par le Président Kaïs Saïed, qui a affirmé que le peuple avait élu ses institutions et que le dialogue était donc inutile.

L’Union générale tunisienne du travail entre alors en conflit avec le pouvoir à la porte du refus d’accepter le gouvernement aux conditions proposées par le FMI lors des négociations ardues pour approuver un programme de financement de 1,9 milliard de dollars, dont la Tunisie a désespérément besoin face à une crise financière majeure.

Dans une critique voilée de l’insistance de la direction de l’Union sur l’initiative du dialogue national, Boudarbala a déclaré que « l’initiative du dialogue est limitée car elle vient d’une seule partie, en particulier que l’organisation syndicale est celle qui mène la revendication de cette initiative en plus du barreau des avocats et de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme ».

Il a souligné qu’il s’agissait d’un ensemble incomplet de membres de la société civile, d’États représentés au sein du Gouvernement et d’autres organisations nationales telles que l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat et l’Union des femmes.

Le dialogue doit inclure une partie qui représente les contraintes et les obligations de l’État, et il est ouvert à tous, y compris au Secrétaire général de l’Union Noureddine Taboubi.

Bouderbala a évoqué le dossier de la Cour constitutionnelle, dont on a beaucoup parlé en l’absence du Président Kaïs Saïed il y a environ une semaine, en soutenant l’opposition pour une occupation temporaire ou permanente.

Il a accusé le Parlement dissout d’avoir empêché la composition du Tribunal en raison de comptes partiaux étroits, soulignant que sa création nécessitait l’adoption de sa Loi fondamentale avant de la soumettre au Parlement pour examen.

Il a souligné que la composition de la Cour constitutionnelle serait l’une des priorités du Parlement dans la prochaine phase, ajoutant que le projet de loi organique de la Cour était proposé soit par le chef de l’État, soit par au moins 10 députés.

Il a nié les informations faisant état d’un report de l’examen de la question de la création de la Cour jusqu’à l’instauration d’une stabilité politique et sociale.

Le président du Parlement a également affirmé qu’il n’était pas possible d’accepter une normalisation avec Israël dans le contexte d’un dossier sur la participation à une conférence scientifique en France de professeurs israéliens d’un professeur de faculté, Habib Kadzadgli, au nom de la Faculté de Manouba.

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