L'Europe

L’Autriche révèle les actes des frères musulmans et éradique ses armes terroristes


A la suite de l’attaque sanglante qui a eu lieu dans la capitale autrichienne Vienne la semaine dernière, en tuant 4 personnes et en blessant 20 autres, après que des hommes armés avaient attaqué simultanément par le feu des citoyens à plusieurs endroits, les autorités ont pris une série de procédures contre tous ceux qui avaient des relations avec les Frères musulmans dans le pays.

Avec la participation d’environ 1000 agents, la police et les forces spéciales autrichiennes ont effectué des enquêtes des immobiliers, des clubs et des sociétés liés aux activités des Frères musulmans et du Hamas en Autriche, notamment dans l’État de Graz, et elles ont accusé les personnes impliquées de fournir un soutien financier et idéologique au groupe.

D’après le journal autrichien « Houitte », les forces de sécurité ont fait des enquêtes dans 60 appartements, magasins et clubs appartenant au groupe des frères dans 4 États fédéraux et ont perquisitionné 7 sociétés immobilières, 6 associations culturelles islamiques et 3 institutions étroitement liées à l’organisation des Frères musulmans, en plus elles ont d’arrêter 30 membres des frères. Elles ont également réussi à saisir et confisquer 25 millions d’euros à l’intérieur des sièges du groupe terroriste.

La police a également recherché les locaux d’une institution religieuse affiliée à l’ancien chef de l’IGGÖ, qui est le groupe confessionnel islamique en Autriche (Islamische Glaubensgemeinschaft Österreichs), c’est l’organisation officielle qui rassemble tous les musulmans en Autriche et qui a des liens étroits non uniquement avec le monde arabe islamique, mais aussi avec le Parti turc de la justice et du développement et les autorités religieuses d’Ankara.

Les maisons de deux présumés fondateurs des Frères musulmans autrichiens ont également été officiellement enquêté, dont l’un était un ancien conseiller culturel de l’IGGÖ, alors que l’autre était le conseiller financier de l’Institut pour l’éducation religieuse islamique (IRPA). Le centre est responsable de la formation des enseignants de l’islam dans les écoles fondamentales et appartient au groupe IGGÖ.

La campagne visait également un politologue autrichien, qui enseigne à l’Université de Salzbourg, c’est un spécialiste dans la recherche sur l’islamophobie, dont il collabore avec l’Institut SETA en Turquie, qui est un groupe culturel biaisé financé par le Parti de la justice et du développement et son président, le président turc Erdogan.

Selon les autorités autrichiennes, le financement du terrorisme est assuré par les organisations auxiliaires des Frères musulmans en Europe, notamment en Autriche, dont la majeure partie de financement provient du Qatar, il est en fait envoyé via des associations, des institutions ou des entreprises en Autriche.

Le nom de l’association qui gère des annexes à Vienne et à Graz a également été inclus dans les dossiers d’enquête. En 2015, il disait que deux millions d’euros avaient été transférés du Qatar sur le compte de l’association et que ces fonds seraient utilisés dans des campagnes de prosélytisme en Europe.

En outre, le ministre autrichien de l’Intérieur, Karl Nehammer, a déclaré que son pays prenait des procédures strictes et sévères et avec toutes les capacités de l’état contre ces organisations criminelles, extrémistes et inhumaines. Il a également souligné que la confrontation globale avait déjà commencé, et qu’elle se poursuivrait durant les semaines et les mois qui suivent, pour éradiquer les racines de l’intolérance, de la haine et pour la protection de ceux qui vivent sur le territoire autrichien.

Il faut noter que l’organisation des frères a constitué son siège à l’Autriche, où ses fidèles se sont répandues dans la structure sociale, cette dernière est représentée par des centres culturels et des associations et des mosquées, qui ont fourni un soutien logistique illimité aux idées séparatistes et extrémistes, et qui ont dominé la minorité musulmane et l’ont poussé à servir des agendas politiques spécifiques, selon un discours dirigée, financée par le Qatar, et ses principes sont dirigés par la Turquie.

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