La Turquie a-t-elle pris des initiatives politiques pour résoudre la crise libyenne ?
Ces deux derniers jours, les médias libyens ont diffusé des informations concernant les démarches de la Turquie et les pressions exercées sur le Président du Gouvernement d’unité nationale, Abdel Hamid Dbeibah, qui a terminé la crise, en remettant le pouvoir au gouvernement nommé par la Chambre des représentants, dirigé par Fathi Bachagha.
En échange, la Turquie a nié avoir envoyé une délégation pour convaincre le chef du gouvernement d’unité nationale de Libye, Abdel Hamid Dbeibah, de céder le pouvoir au chef du gouvernement désigné par le Parlement Fathi Bachagha.
Le site de la chaîne de télévision Libya al-Ahrar a cité l’ambassadeur de Turquie en Libye comme Kanan Yalmaz qui dit qu’Ankara est en contact avec toutes les parties, qu’elle est prête à négocier pour régler la crise, éviter la déstabilisation du pays et permettre l’organisation d’élections. Il hésite à envoyer une délégation turque pour convaincre Dbeibah de remettre le pouvoir à Bachagha.
Le porte-parole du gouvernement Mohamed Hammouda a nié ce qui a été publié par la chaine El Wassat en ce qui concerne l’existence de « tout émissaire turc en visite en Libye ces jours-ci », dans un communiqué publié sur la page Facebook du Gouvernement d’unité nationale.
Hammouda a déclaré : « La Turquie n’a pas proposé d’initiative politique concernant le statu quo et traite officiellement avec le gouvernement d’unité nationale ».
Le Département d’information et de liaison du Gouvernement de Fatha Bachagha a également nié que la Turquie envoie un émissaire au chef du Gouvernement Fathi Bachagha.
Le Département a nié, dans un communiqué de presse, qu’Ankara ait présenté au Gouvernement libyen une initiative concernant le pouvoir.
