Hemetti s’en prend violemment à Al-Burhan et aux Frères musulmans… et évoque la crise avec l’Égypte

Lors de sa première apparition publique au milieu de ses troupes dans la région du triangle frontalier, le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdan Dogolo, dit « Hemedti », a formulé de virulentes critiques à l’encontre du mouvement islamique, qualifié de « gang » par ses soins.
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accusé les Frères musulmans de dominer les décisions politiques et militaires, en exploitant les ressources du pays au service de leur propre agenda, selon le site Sudanile.
Hemetti s’en est également pris au chef de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, affirmant que la crise actuelle avec la direction militaire était liée à ses alliances avec les islamistes il a révélé avoir refusé la dissolution des services de renseignement par le passé — ce que confirmerait, selon lui, Abdallah Hamdok — avant d’être trahi.
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Dans son discours devant ses forces, Hemetti a déclaré : « Ils achètent les drones et les armes avec notre pétrole pour nous frapper… mais à présent, nous avons notre mot à dire », suggérant une remise en question des dossiers économiques et de souveraineté précédemment gérés avec tolérance ou négligence.
Dans un tournant notable de son discours régional, Hemetti a affirmé que les Forces de soutien rapide avaient réévalué leur position vis-à-vis de l’Égypte il a précisé : « Les problèmes avec l’Égypte ont été semés par des criminels. Nous avons revu nos comptes, et ces différends doivent être résolus par le dialogue et la négociation, non par les tensions. »
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ajouté que ses forces, qui contrôlent actuellement le triangle frontalier entre le Soudan, l’Égypte, la Libye et le Tchad, œuvrent à sécuriser cette région qu’il a décrite comme un « foyer de terrorisme, de criminalité et de trafic de drogue ». Il a assuré que leur présence ne visait pas les pays voisins, mais qu’elle devait au contraire être perçue comme un atout sécuritaire plutôt qu’une menace.
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