« Pour la ‘réinstallation’ des habitants de Gaza… Trois destinations africaines dans le radar des États-Unis et d’Israël »

Trois destinations africaines sont sur le radar des États-Unis et d’Israël pour utiliser leurs terres comme destinations potentielles pour la réinstallation des Palestiniens de la bande de Gaza.

C’est ce que révèle l’agence « Associated Press », citant des responsables américains et israéliens, dans une démarche qui reflète la détermination de Washington et de Tel Aviv à aller de l’avant avec un plan largement condamné, soulevant des questions juridiques et éthiques graves.

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Selon l’agence, ces discussions ont eu lieu avec des responsables du Soudan, de la Somalie et du Somaliland, bien qu’ils ne soient pas nommés.

Etant donné que ces trois régions sont pauvres et, dans certains cas, dévastées par la violence, la proposition soulève des doutes quant à l’objectif annoncé de Trump de réinstaller les Palestiniens de Gaza dans une « région agréable ». Selon la même source.

L’agence a rapporté que des responsables (non nommés) du Soudan ont rejeté les propositions des États-Unis, tandis que des responsables de la Somalie et du Somaliland ont déclaré qu’ils n’étaient au courant d’aucune discussion.

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Les efforts de communication distincts des États-Unis et d’Israël avec ces trois destinations potentielles ont débuté le mois dernier, quelques jours après que le président américain Donald Trump a présenté son plan pour Gaza en compagnie du Premier ministre Benjamin Netanyahu, selon des responsables américains, qui ont ajouté que Tel Aviv dirigeait les discussions.

Les États-Unis et Israël disposent de divers incitatifs – financiers, diplomatiques et sécuritaires – à offrir à ces partenaires potentiels. L’agence a précisé que la Maison Blanche a refusé de commenter ces efforts de communication.

Plus tard, le ministre des Affaires étrangères du Somaliland a confirmé qu’il n’y avait « aucune discussion avec aucune partie concernant la réinstallation des Palestiniens ».

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Le plan de Trump

Selon le plan de Trump, les habitants de Gaza, qui sont plus de deux millions, seraient déplacés définitivement vers un autre lieu.

Trump a suggéré que les États-Unis prennent en charge la gestion du territoire et le développent en tant que projet immobilier.

L’idée du déplacement massif des Palestiniens était autrefois considérée comme de la pure fiction par l’extrême droite nationale en Israël. Mais depuis que Trump a proposé cette idée lors d’une réunion à la Maison Blanche le mois dernier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a salué cette vision en la qualifiant de « vision audacieuse ».

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Les pays arabes ont exprimé leur forte opposition à la proposition de Trump, proposant un plan de reconstruction alternatif qui permettrait aux Palestiniens de rester sur leurs terres.

Les organisations de défense des droits humains ont estimé qu’obliger ou contraindre les Palestiniens à partir pourrait constituer un crime de guerre potentiel.

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