Irak – Les organisations terroristes veulent profiter de la situation
La communauté internationale est préoccupée par l’évolution des troubles sur la scène iraquienne, et les divisions et la violence s’intensifient. Les milices terroristes et les groupes les plus dangereux, en particulier l’organisation terroriste Daesh, tentent de revenir sur la scène et de compenser les pertes qu’ils ont subies durant la période écoulée.
Les tentatives de l’État islamique
Les médias iraquiens ont révélé que l’EI cherchait à revenir pour poursuivre ses activités et ses projets terroristes en profitant de la crise actuelle en Iraq et de l’intensification des attaques terroristes. En particulier, le commandement des opérations conjointes en Iraq a décidé de lever le couvre-feu mardi, après que le chef du courant sadriste, Moqtada al-Sadr, ait appelé ses partisans à se retirer des rues. Il a été signalé que des éléments de l’EI tentaient d’infiltrer la route publique reliant Kirkouk à Souleimaniyeh, dans le Nord de l’Iraq.
Exploiter la crise
Watheq Al-Hashemi, Président du Groupe d’études stratégiques de l’Iraq, estime que les groupes terroristes, en particulier l’État islamique, tentent, par leurs plans pernicieux, d’embraser la situation intérieure de l’Iraq afin qu’ils puissent y retourner après les pertes qu’ils ont subies au cours de la période écoulée, surtout avec la stabilité de l’Iraq dans le passé.
Al-Hashemi a ajouté que les tentatives de Daesh d’établir des liens entre les villes iraquiennes étaient un développement dangereux qui s’accompagnait de la crise qui sévissait dans le pays, en particulier dans la capitale, Bagdad. Cela exigeait un consensus rapide dans l’intérêt supérieur du pays et une action de stabilisation de l’État, de la part de ces éléments terroristes à une reprise de la scène. Il a souligné que la période à venir devrait être marquée par le renforcement de la coordination des services de sécurité et des services de renseignement entre le Gouvernement iraquien et le Kurdistan et par l’absence d’indifférence face à la crise politique grave que traverse le pays.
Le retour du terrorisme
Dans le même esprit, Dr Hussein Allaoui, professeur de sécurité nationale à l’Université d’Al-Nahrainen Iraq, déclare : Nous sommes confrontés à un réel danger, celui de tenter de ramener ces éléments terroristes extrémistes sur la scène politique, et c’est pourquoi nous demandons à tous de faire preuve de prudence, car il y a des parties qui financent et soutiennent le retour des Iraquiens qui ont été défaits dans le passé.
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L’Iraq a déclaré que l’organisation terroriste ne pourrait pas revenir comme avant, mais qu’il s’efforçait de tirer parti de la situation politique critique en Iraq. L’Iraq a déclaré la fin de l’organisation terroriste après avoir sapé les capacités de l’organisation, qui a occupé en 2014 environ un tiers du territoire du pays, y compris la ville de Mossoul, deuxième plus grande ville d’Iraq. L’organisation a parfois mené des attaques, en particulier au cours des derniers mois, contre des militaires et des civils iraquiens, dans plusieurs gouvernorats tels que Kirkouk, Ninive, Diyala et Salâh ad-Dîn.