Société

Meurtre de George Floyd : Prison ferme pour deux policiers 


2 anciens policiers de Minneapolis devront purger une peine d’au moins trois ans pour leur rôle dans la mort de George Floyd aux États-Unis.

Les anciens policiers de Minneapolis J. Alexander Kueng et Tou Thao ont été condamnés à plusieurs années de prison après avoir été reconnus coupables d’accusations fédérales liées à la mort de George Floyd, rapporte ABC News.

Kueng et Thao, ainsi que Thomas Lane, ont tous été reconnus coupables d’avoir privé Floyd de soins médicaux pendant que Derek Chauvin assassinait Floyd en s’agenouillant sur son dos pendant plus de neuf minutes. Thao et Kueng ont également été reconnus coupables d’autres chefs d’accusation pour ne pas être intervenus contre Chauvin. Lane a été épargné par ce chef d’accusation et a témoigné qu’il avait essayé à deux reprises, mais en vain, de faire en sorte que Chauvin repositionne Floyd.

Kueng, qui était nouveau dans la police au moment du meurtre de Floyd, a été condamné à trois ans de prison fédérale, avec deux ans de liberté surveillée. Lors d’une audience distincte, Thao, qui travaillait depuis neuf ans pour la police de Minneapolis, a été condamné à trois ans et demi de prison, plus deux ans de liberté surveillée.

Les peines de Thao et Kueng ont été prononcées une semaine après la condamnation de Lane à deux ans et demi de prison. Bien que Lane ait également été condamné pour les charges fédérales, il a fini par plaider coupable pour les charges d’État de complicité d’homicide involontaire au deuxième degré. Dans le cadre de l’accord sur le plaidoyer, il sera autorisé à purger simultanément ses peines fédérale et d’État dans une institution fédérale.

Thao et Kueng doivent encore être jugés pour les accusations de complicité d’homicide involontaire et de meurtre. Le procès devait initialement commencer en juin, mais le juge chargé de l’affaire a décidé de le reporter à janvier 2023. Cette décision a été prise à la lumière de l’accord de plaidoyer de Lane et des condamnations fédérales de février, le juge estimant que ces événements (et la publicité qui les entoure) pourraient rendre difficile pour un jury d’aborder l’affaire de manière équitable.

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