Ennahdha, accusé de détournement de fonds publics
Jour après jour, la réalité du mouvement Ennahdha et de son leader, Rached Ghannouchi, dévoile la façon dont la Tunisie est pillée, ce qui a conduit à l’effondrement total du pays.
Les documents prouvant qu’Ennahdha a été impliqué dans le pillage de l’argent du pays, le dernier en date étant le plan d’utilisation des fonds d’investissement étrangers pour les injecter dans le coffre du Mouvement Privé.
L’abus de la Banque centrale de Tunisie
Des documents délibérés par le comité de la défense du militant Chokri Belaïd ont révélé des rencontres entre Najeh Hadj Latif, le bras invisible de Ghannouchi, l’ancien gouverneur de la banque centrale Chedly Ayari, et des diplomates à Doha.
Le comité a affirmé que les réunions ont porté sur la façon d’injecter de l’argent du Qatar à la Tunisie via la banque centrale, sous forme de projets d’investissement mis à la disposition des dirigeants d’Ennahdha.
Les documents confirmaient que ces sommes totalisaient plus de 30 millions d’euros, qui étaient ainsi retirées au Qatar en espèces et transportées vers la Tunisie pour être introduites par le hall d’honeur de l’aéroport de Tunis, à Carthage, aussi en espèces et hors contrôle de l’État.
2 milliards de dollars ont été pillés par Ennahdha
De son côté, Karim Gharbi, beau-frère de l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali, a dévoilé le sort des biens du peuple tunisien depuis l’avènement des Frères musulmans, en révélant qu’il avait laissé dans les caisses du pays 5,8 milliards de dinars (plus de deux milliards de dollars).
Gharbi, un rappeur international, a déclaré lors d’un entretien avec la chaîne El Hiwar El Tounsi : Cet argent a disparu avec l’arrivée au pouvoir de Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha lors des élections de 2011.
Les observateurs ont accusé Ennahdha d’avoir détourné des fonds de l’État de Tunisie il y a 10 ans, ce qui l’a poussé au bord de la faillite et de la noyade dans une grave crise économique.
Accusation de Kaïs Saïed
Le Président tunisien Kaïs Saïed a déclaré pour sa part que 460 personnes avaient pillé de l’argent tunisien, en leur proposant un règlement en cas de restitution : Que 4,8 milliards de dollars ont été volés d’argent public, en appelant les commerçants à baisser les prix.
Kaïs Saïed a déclaré : Les dizaines de milliards dépensés en Tunisie au cours des dix dernières années, à l’époque du mouvement Ennahdha, n’ont en fait aucun signe, promettant de rendre responsable quiconque est impliqué dans la disparition des dons et prêts accordés à la Tunisie.
Lors d’une visite en Tunisie en 2018, l’ancien Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker avait déclaré : L’Union apporte une aide de 10 milliards d’euros depuis 2011, mais il est difficile de connaître, d’une part, les chiffres et les données exacts concernant les dons et prêts reçus par la Tunisie depuis la révolution de 2011, et ses mécanismes, d’autre part.