Yasser Al-Atta répond à Kabashi : « Le peuple résistant est au-dessus de nos têtes »
Le lieutenant général Yasser Al-Atta, assistant du chef d’état-major de l’armée soudanaise, a lancé une attaque contre le commandant adjoint de l’armée, Shams Al-Din Kabashi, suite à ses déclarations diffamatoires sur les Frères musulmans, faites il y a trois jours.
Al-Atta a loué la résistance populaire, qu’il estime essentielle contre les « Kizans » et les vestiges de l’ancien régime, pour avoir combattu aux côtés de l’armée. Il a considéré les critiques de Kabashi comme de simples paroles emportées par le vent, en réponse aux critiques de Kabashi sur la résistance populaire et son avertissement sur son danger futur s’il n’est pas contrôlé.
Yasser Al-Atta a déclaré dans de nouvelles remarques : « La résistance populaire défend la patrie, et tout le monde au Soudan devrait s’aligner et s’organiser en son sein. »
Il a souligné qu’il était essentiel d’établir une résistance populaire élue dans les quartiers, expliquant que certains combattent sur le champ de bataille avec l’armée, tandis que d’autres sécurisent les quartiers et contribuent aux tâches civiles dans tous les aspects.
Il a souligné que la résistance populaire ne devrait pas être liée aux vestiges de l’ancien régime, et que les « Kizans » comprennent désormais des membres de différents horizons politiques, des communistes et des dissidents.
Il a mentionné que tous ceux qui combattent aux côtés de l’armée, qu’ils viennent des « Kizans », des jeunes en colère ou de la résistance, sont au-dessus de nous, et nous leur devons tout le respect.
Il a confirmé que la résistance populaire compte actuellement six bataillons combattant aux côtés de l’armée, affirmant : « Il y a trois bataillons des montagnes Nuba à Omdurman combattant au sein de la résistance populaire dans la capitale, et il y a un bataillon du Darfour à Omdurman combattant au sein de la résistance populaire dans la capitale. »
Il est à noter qu’Al-Atta est l’homme de confiance du président du Conseil de souveraineté, Abdel Fattah Al-Burhan, ciblant les forces civiles soudanaises et les pays arabes et occidentaux cherchant à arrêter les combats au Soudan.
