Netanyahu révèle un plan du Hezbollah pour envahir le nord d’Israël

Israël a dévoilé un plan préparé par le Hezbollah pour l’attaquer via des tunnels souterrains contenant des véhicules tout-terrain et des missiles, dans une opération similaire à l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre dernier.

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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré mercredi aux réseaux « CNews » et « Europe 1 » que si ce plan avait réussi, les dommages auraient été plus importants que ceux causés par le Hamas dans son attaque sans précédent sur le sud d’Israël il y a plus d’un an.

Selon une traduction simultanée fournie par les réseaux, il a ajouté : « À une distance de 100 à 200 mètres de la frontière, nous avons trouvé des tunnels en préparation pour envahir Israël. Cela aurait été une attaque encore plus importante que celle du 7 octobre », en ajoutant : « avec des véhicules tout-terrain, des motos et des missiles. Ils prévoyaient d’envahir. »

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Netanyahu avait précédemment déclaré au journal français Le Figaro que l’armée israélienne avait trouvé des équipements militaires russes sophistiqués dans des caches d’armes du Hezbollah.

Jeudi, des forces mondiales se réuniront à Paris dans le but de fournir une aide humanitaire urgente au Liban, soutenir ses forces de sécurité et pousser vers un cessez-le-feu. Toutefois, des diplomates ont affirmé qu’ils ne s’attendent pas à des progrès significatifs, étant donné que les États-Unis se concentrent sur leurs propres efforts.

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La France entretient des relations historiques avec le Liban et travaille avec Washington pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu. Cependant, son influence est devenue limitée depuis qu’Israël a lancé une offensive majeure contre le Hezbollah en septembre, entraînant le déplacement de milliers de personnes et la mort de plus de 2 000 personnes.

Paris a préparé la conférence en urgence, dans une tentative de montrer qu’elle a toujours de l’influence dans un pays qu’elle avait autrefois colonisé. Mais malgré la participation de 70 délégations et de 15 organisations internationales, peu de ministres de haut niveau y prendront part.

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Depuis qu’Israël a intensifié ses frappes contre le Liban le mois dernier, avant d’envoyer des forces terrestres au-delà de la frontière, la guerre a causé la mort d’au moins 1 552 personnes, selon les statistiques basées sur les chiffres du ministère libanais de la Santé, bien que le bilan réel puisse être plus élevé.

Israël a réussi à éliminer des dirigeants importants du Hezbollah, notamment le secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah, et le groupe soutenu par l’Iran a récemment reconnu la mort de son successeur, Hachem Safi al-Din.

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Sur le terrain, l’armée libanaise a annoncé jeudi la mort de trois militaires tués par des tirs israéliens alors qu’ils procédaient à « l’évacuation de blessés » dans le sud du pays, où Israël poursuit ses opérations militaires visant le Hezbollah.

Dans un communiqué, l’armée a déclaré : « L’ennemi israélien a ciblé des éléments de l’armée libanaise dans la région de Yater-Bint Jbeil, au sud, alors qu’ils procédaient à une opération d’évacuation de blessés, ce qui a entraîné la mort de trois soldats, dont un officier. »

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Le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, a exprimé mercredi à son homologue israélien, Yoav Galant, sa « profonde inquiétude » concernant la mort des trois militaires libanais tués dimanche par des tirs israéliens.

Jeudi, un drone israélien a ciblé une voiture sur une route internationale reliant Beyrouth aux régions montagneuses et à l’est du Liban, selon les médias officiels libanais.

L’agence nationale d’information a rapporté qu' »un drone ennemi a ciblé une voiture sur une route » passant par la ville de Kahaleh, la principale route reliant la capitale à la région de la Bekaa (à l’est), qui a été intensément bombardée par Israël depuis le début de l’escalade il y a un mois.

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Les médias officiels libanais ont rapporté qu’Israël avait lancé 17 frappes sur la banlieue sud de Beyrouth mercredi soir, rasant six bâtiments et ciblant un bureau vide de la chaîne pro-iranienne Al-Mayadeen, alors que la guerre entre Israël et le Hezbollah entrait dans son premier mois.

Des images ont montré une explosion massive suivie de déflagrations plus petites dans la banlieue sud assiégée, après que l’armée israélienne a émis des avertissements d’évacuation dans certaines zones spécifiques.

L’agence nationale d’information officielle a rapporté qu’au moins 17 frappes israéliennes avaient eu lieu, faisant de cette nuit l’une des plus violentes dans la région depuis le début du conflit entre Israël et le Hezbollah le 23 septembre.

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Elle a ajouté que six bâtiments avaient été détruits autour de la zone de Lailaki, qualifiant les frappes de « plus violentes dans la région depuis le début de la guerre. »

Les frappes ont eu lieu peu de temps après que le porte-parole de l’armée israélienne a lancé de nouveaux avertissements d’évacuation de zones dans le sud de Beyrouth sur la plateforme X. Cependant, il n’y avait pas eu d’avertissement concernant la frappe qui a ciblé la zone de Jinah dans le sud de Beyrouth.

Cette frappe a tué une personne et en a blessé cinq autres, selon le ministère libanais de la Santé.

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La chaîne pro-iranienne Al-Mayadeen a déclaré dans un communiqué mercredi qu' »une agression israélienne » avait visé un bureau lui appartenant à Beyrouth, précisant qu’il avait été évacué. La chaîne a tenu « l’occupation israélienne » responsable de l’attaque.

L’agence nationale d’information a rapporté que le bureau de la chaîne Al-Mayadeen se trouvait dans un immeuble résidentiel de la zone de Jinah, ajoutant qu’il avait été « complètement détruit » et qu’un incendie s’était déclaré à l’intérieur après avoir été touché par deux missiles.

De son côté, le Hezbollah a annoncé jeudi avoir tiré des missiles sur les villes de Safed et Nahariya dans le nord d’Israël, ainsi que sur une base militaire au nord de Haïfa pour la deuxième fois en 24 heures.

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Le Hezbollah a déclaré dans deux communiqués que ses combattants avaient lancé une « importante salve de missiles » en direction de Safed et Nahariya, et bombardé à coups de roquettes « la base militaire de Zvolon au nord de Haïfa », en réponse aux attaques israéliennes contre les villages du sud et les maisons civiles.

Il a ajouté qu’il menait des combats « à courte distance » avec des soldats israéliens à l’intérieur d’un village frontalier libanais.

Dans un autre communiqué, il a précisé que ses combattants engageaient depuis « 12h00 jeudi de violents affrontements dans le village d’Aita al-Shaab avec des armes diverses, » ajoutant que les combats se poursuivaient. Il a également déclaré que ses combattants avaient détruit un char Merkava après l’intervention d’une autre unité pour fournir un soutien, précisant qu’il s’agissait du deuxième char détruit depuis jeudi matin.

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Israël a pour sa part reconnu que des colons avaient été gravement blessés après des tirs de roquettes depuis le Liban sur la région de Galilée occidentale, dans le nord du pays.