Najeh Hadj Latif – Le bras caché de Ghannouchi
De nouvelles informations et documents obtenus par le comité de défense pour l’assassinat de Chokri Belaïd ont fait l’objet d’une explosion, autour du bras de Rached Ghannouchi, chef d’Ennahdha, caché, et chargé d’obtenir des fonds pour mener des assassinats et des actes de terrorisme en Tunisie.
La Défense confirme qu’il s’agit de Najeh Hadj Latif, proche de Ghannouchi, qui était avant la révolution un agent d’une entreprise textile tunisienne, mais qui est ensuite expulsé.
Qui est Hadj Latif ?
Hadj Latif, qui dirigeait une société de textile britannique en Tunisie, a été licencié en 2010, avant le déclenchement de la révolution du Jasmin, tout en maintenant l’usage de son compte dans la société après son éviction, et préside une association pro-Ennahdha sous le nom de Société Namaa de Tunisie.
Bien qu’il soit l’un des proches de Ghannouchi, mais il prit soin d’être loin des médias afin d’assurer le succès de sa mission et d’obtenir des financements de l’étranger.
Il a utilisé le compte de la société et son compte personnel pour y injecter des sommes considérables du bureau de l’émir du Qatar, sans payer de frais pour des biens ou des services, selon les documents en circulation.
Sommes colossales et relations avec le Qatar
Les sommes ainsi obtenues par ses comptes, s’élèvent à 30 millions d’euros et qui sont encaissés au Qatar en liquide et acheminés vers la Tunisie pour être introduits par le hall d’honneur à l’aéroport de Tunis à Carthage en liquide et hors du contrôle de l’État.
Hadj Latif, a fréquenté le Qatar pour rencontrer des diplomates qataris, a rencontré une fois le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari, pour des affaires financières supervisées par des diplomates qatariens.
Qu’est-ce que l’Association Tunisienne Namaa ?
L’association, que préside Najeh et à la demande de Ghannouchi, est l’une des destinations utilisées par les Frères musulmans pour obtenir des financements externes, notamment parce que la société fondée en 2011 a fait d’attirer des investisseurs en Tunisie le logo de ses activités clandestines.
Sous la présidence de Najeh, l’association invite les Turcs et leur offre des occasions d’obtenir des offres spéciales, avec pour objectif de les installer en Tunisie.
Les documents permettent également d’identifier une implication réussie dans l’infiltration de Tunisiens en Libye, en affirmant que l’association se livre à des crimes de blanchiment d’argent et supervise l’infiltration en Libye et en Syrie. En 2013, elle a été interdite d’activité et une enquête sur ses crimes a été ouverte.