Politique

L’Iran menace l’Agence Internationale de l’Energie Atomique – Details


L’Iran a affirmé qu’il y avait une incitation à la haine contre elle au sein de l’Agence internationale de l’énergie atomique et qu’elle était en faveur d’une résolution qui lui serait défavorable.

Dans un tweet qu’il a posté, le Ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian, adoptant la résolution anti-iranienne au Conseil des gouverneurs de l’AIEA, a déclaré que « l’accord de Vienne est à portée de main si les États-Unis et les trois pays européens se montrent réalistes », comme l’a dit l’agence France Presse.

Hossein Amir Abdollahian a écrit dans sa tweete : « Il a consulté le responsable des affaires étrangères de l’Union européenne Josep Borrell sur la levée de l’embargo, et sur la façon de poursuivre les négociations ».

Il a ajouté : « Si les coauteurs du projet de résolution anti-iranien au Conseil des gouverneurs de l’AIEA adoptent la menace, ils seront responsables de toutes les conséquences », a-t-il déclaré. Son pays se félicite de l’accord de bonne foi, solide et durable.

Hier, le Ministre iranien des affaires étrangères a promis de réagir « immédiatement » à toute mesure politique lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA la semaine prochaine, alors que les pays occidentaux préparaient un projet de résolution appelant Téhéran à coopérer avec l’AIEA.

Cela a été fait quelques heures avant que le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA ne commence ses travaux à Vienne aujourd’hui, avec un projet de résolution occidental qui accuse l’Iran, alors que les pourparlers visant à relancer l’accord nucléaire de 2015 étaient au point mort.

Ce texte, élaboré par les États-Unis et le Groupe des 3 (Grande-Bretagne, France et Allemagne), encourage Téhéran à « coopérer pleinement » avec l’AIEA.

Si les 35 États membres du Conseil, se réunit au siège de l’AIEA en Autriche jusqu’à vendredi prochain, l’adopte, ce sera la première décision cruciale depuis juin 2020, un signe de l’impatience des Occidentaux.

L’AIEA, qui est basée à Vienne, a affirmé dans un rapport que l’Iran n’avait pas fourni d’explications suffisantes sur les effets des matières nucléaires trouvées dans trois sites non déclarés, à savoir Marivan, Ramin et Turouzabad.

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