Politique

Les forces turques ouvrent des refuges pour le retour d’EI en Syrie – détails


Sous prétexte de combattre les Kurdes en Syrie, la Turquie continue de commettre des crimes de guerre. Elle utilise cet argument pour étendre son influence dans le pays de manière à exacerber l’extrémisme et à fournir un refuge sûr aux extrémistes et un terrain fertile pour le retour de l’État islamique, le terrorisme, qui a été tué ces dernières années.

Les civils syriens sont les victimes d’une crise économique grave dans le monde en général et en Syrie en particulier, qui a été ravagée par la guerre.

Les plans de la Turquie

Dans le chaos qui règne en Syrie depuis 11 ans, et dans ses répercussions économiques, sécuritaires et politiques, le pays est divisé en trois parties. L’une est sous occupation turque dans le nord de la Syrie, un contrôle qui a fait des milliers de morts et de blessés et causé le génocide d’un grand nombre de Kurdes pour étendre l’influence de la Turquie dans le nord de la Syrie.

Un rapport publié par Amnesty International met en garde contre la récente tentative d’Ankara de mettre en œuvre un plan d’occupation de nouvelles zones syriennes, qui a contribué à une résurgence des éléments de l’EI, en particulier avec l’apparente insécurité et la persistance des violations dans les différentes zones kurdes.

Dénoncer les crimes de l’occupation

De son côté, le Parti de l’unité kurde a tenu une réunion importante en Syrie au cours de la dernière période, au cours de laquelle il a exposé les violations et les menaces turques et a souligné que les responsables kurdes d’ « Afrin », de « Ra’s al-‘Ayn » et de « Girê Sipî » avaient insisté sur la nécessité de mettre au jour l’occupation turque et de révéler qu’ils soutenaient les organisations terroristes, qu’ils commettaient des crimes de guerre contre les Kurdes et qu’ils menaçaient la sécurité du nord de la Syrie.

Au cours de la réunion, les responsables ont insisté sur la nécessité de continuer à participer activement à l’autogestion qui existe dans le nord et l’est de la Syrie et dans les régions kurdes, de préserver les acquis obtenus grâce aux milliers de martyrs et de blessés, et de contribuer à protéger les acquis des ennemis nationaux et étrangers par l’élimination de la corruption, soulignant que les dangers pour les Kurdes étaient réels.

Silence de la communauté internationale

Le Parti de l’unité kurde a affirmé que les factions armées soutenues par la Turquie dans le Nord-Est de la Syrie sont mises en accusation pour crimes de guerre, expliquant que le parti a tenté à maintes reprises de solliciter l’aide de la communauté internationale, et a fait des dizaines d’appels il y a des années pour que la Turquie soit tenue pour responsable des actions de ses alliés, notamment parce que des centaines de clips vidéo montrant la brutalité des milices turques envers les civils syriens ont circulé.

Ces derniers temps, le nombre d’opérations terroristes et de violations des droits de l’homme par les forces turques a considérablement augmenté, en particulier par les factions syriennes pro-turques.

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