L’émissaire américain : La présence des Frères musulmans constitue une source d’inquiétude au Soudan
L’émissaire américain spécial pour le Soudan, Tom Perriello, a affirmé que la présence des Frères musulmans représente une source de préoccupation tant pour les États-Unis que pour les Soudanais.
Dans une déclaration à la presse relayée par le site (Al-Khaleej), Perriello a précisé que son pays travaille avec les Soudanais en tant que partenaires, et non avec l’armée ou le mouvement islamique. Il a souligné que leurs principaux objectifs sont de mettre fin à la guerre, de fournir une aide humanitaire et de prévenir tout retour du régime précédent et des islamistes au pouvoir.
Il a indiqué que la réalisation de ces objectifs passe par un processus global dirigé par les Soudanais, qui détermineront l’avenir de leur pays.
Perriello a insisté sur la poursuite de l’utilisation des sanctions pour arrêter la guerre, révélant qu’aucune date n’a été fixée pour le prochain cycle de négociations à Djeddah. Il a ajouté que ses rencontres avec les Soudanais dans plusieurs pays font partie du processus de négociation.
L’émissaire américain spécial pour le Soudan a expliqué que le prochain cycle de négociations inclura tout ce qui a été conclu lors des précédents cycles de négociations à Djeddah, Manama et Le Caire, soulignant qu’il est impossible de lier la décision d’arrêter la guerre aux deux généraux, car la guerre affecte désormais tous les pays de la région.
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Forces armées et mouvements militants soutenant l’armée soudanaise signent un document de transition
Tom Perriello avait appelé toutes les parties à se rendre à Djeddah pour résoudre le conflit pacifiquement et à s’engager dans un processus de transition démocratique inclusif.
Dans un message publié il y a quelques jours sur son compte (X), il a déclaré avoir écouté plus de 100 civils soudanais, qui réclamaient avec insistance la paix, l’acheminement de la nourriture et des médicaments, ainsi que la protection des civils.
Il a ajouté qu’il partageait leur appel à toutes les parties pour s’engager dans les négociations de Djeddah et passer à une phase de transition démocratique inclusive.
