Politique

Somalie : Questions sur les lots d’armes de contrebande: Etaient-ils destinée à réprimer les opposants de Farmaajo?


Le gouvernement somalien a déclaré l’échec d’une tentative d’introduire une grande quantité d’armes et de munitions dans le pays afin de déstabiliser la sécurité et la stabilité dans le pays, d’après un communiqué publié par le ministère somalien de l’Information.

Le communiqué indique que le gouvernement a reçu des informations à propos d’une tentative d’un réseau d’organisations, de pays étrangers et de personnalités somaliennes d’introduire illégalement une grande quantité d’armes lourdes dans le pays, soulignant que le pays suit des lois et des procédures strictes pour l’entrée d’armes dans le pays, ce qui a facilité le processus de surveillance et déjoué la tentative de contrebande.

Cependant, la déclaration n’a pas indiqué les détails de la source des armes et des parties responsables, ainsi que la destination prévue, ni même de temps de leur échec.

Dans ce contexte, une source a déclaré que le gouvernement somalien avait reçu une lettre d’un comité des Nations Unies chargé de surveiller les sanctions relatives aux armes imposées à la Somalie, lui demandant de fournir des éclaircissements sur les expéditions d’armes et de munitions arrivées d’Érythrée durant les dernières semaines. De plus, le message de L’NU déclarait que la quantité et la qualité des armes arrivées à Mogadiscio ne correspondaient pas à la liste des armes autorisées pour l’État somalien.

En outre, et pour éviter tout suspicion, le gouvernement somalien, d’après la même source, a publié un communiqué le lundi 25 janvier 2021, dont il parlait de recevoir des nouvelles sur que des autorités étrangères et somaliennes tentaient d’apporter une grande quantité d’armes dans le pays, et elle n’a pas mentionné toute information sur la partie derrière l’activité susmentionnée, ou le lieu des tentatives de remise de l’arme, ou même si les autorités avaient réussi à arrêter l’opération militaire, ce qui rendait la déclaration ambiguë et portait de plusieurs questions.                                                         

L’ambiguïté de la déclaration et l’insuffisance des informations déclarées posent plusieurs questions dont les plus importantes sont; Pourquoi l’entrer cette quantité à ce moment-là, alors que le pays se prépare pour tenir des élections législatives et présidentielles? De l’expéditeur et du destinataire? L’envoi était-il destiné à réprimer les opposants au régime du président Farmaajo pour obtenir un autre mandat? 

Alors, la source a montré que les armes susmentionnées devaient armer les soldats que l’Érythrée avait formés pour le président somalien, Muhammad Abdullah Farmaajo, afin de les utiliser pour réprimer l’opposition et tricher les élections, dont les élections législatives devaient se dérouler vers la fin de l’année écoulée, cependant les désaccords politiques ont imposé un retard pour une date indéterminée, tandis que les élections présidentielles sont présumées se tenir le 8 février.

Les États-Unis avaient alerté Farmajo, dans une déclaration bien formulée, contre les conséquences de la tenue d’élections unilatérales qui mettraient le sort du pays dans l’inconnue, et disaient: Nous n’accepterons pas d’élections unilatérales, nous n’accepterons pas d’élections parallèles, et nous n’acceptera pas la violence à cause des élections. Le message américain avérait adressé à plusieurs partis, mais il bloque la voie pour Farmaajo qui a déclaré sa détermination à avancer dans la tenue d’élections dont l’intégrité est remise en question par l’opposition.

Il ne reste que 15 jours de l’état constitutionnel de Farmaajo, qui met le sort des élections somaliennes dans l’inconnue et menace la stabilité politique du pays, sauf qu’il y’aura une feuille de route internationale pour sauver le pays de la violence.

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